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  • : Ras-le-pompon
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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 08:31

Il faisait beau mais pas très chaud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phénix accueillait le cirque de Moscou, dans un spectacle intitulé Jubilé.

A chaque fois que je vais au cirque (soit une fois l'an, depuis trois ans, car cette sortie au cirque - l'année dernière le cirque de Pékin, celle d'avant Pinder - est offerte aux enfants des employés de mon employeur pour Noël), je suis ébahie par les performances de ces artistes-sportifs de haut niveau. La masse de travail, quotidien, répétitif, qu'on imagine pour un numéro de quelques minutes, le souci de perfectionnisme qui en est à la source. Les Russes n'ont pas mis fin à mon ébahissement d'une fois l'an, bien au contraire. Que de talents, d'êtres d'exception !

Etre artiste de cirque, n'est-ce pas exercer l'un des plus beaux métiers qui soient ?

Les jongleurs n'ont, l'air de rien, pas laissé tomber une seule fois l'un de leurs objets de jonglerie (ce qu'il ne m'avait personnellement jamais été donné de voir). Les trapézistes (sans filet mais accrochés à des câbles de sûreté) n'ont jamais omis de se rattraper. Les sauteurs de trampoline (ça s'appelle comme ça ?) ne sont pas tombés à côté de leur objet de rebond (heureusement). Les mêmes aux barres parallèles - athlètes confirmés, polyvalents, très forts - se sont toujours bien réceptionnés.

Il y eut des numéros  de gymnastique et de danse, souvent dans les airs, à la chorégraphie lente et poétique. La musique, omniprésente, est d'importance. Un orchestre, une chanteuse (à voix), une violoniste (à technique) sont des acteurs importants dans la réussite de ce spectacle.

Le contorsionniste, au déguisement particulièrement onirique, s'est extrêmement contorsionné...

Clou final : Sacha la grenouille va effectuer une rotation du bassin à 180 degrés !

Personne n'a failli ou presque. Un  écuyer s'y est repris à trois fois pour grimper, depuis le sol, sur les épaules d'un confrère assis sur son cheval... Il  en a été encore plus applaudi. Et finalement ça a dégagé quelque émotion. Que finalement la perfection ne dégage pas...

 

Il n'y avait pas d'autres animaux que les chevaux (ce qui déçoit les enfants, qui espèrent notamment les fauves). Il n'y a pas de magicien non plus dans ce spectacle (ce qui peut décevoir les grands). Une fois n'est pas coutume, les clowns nous ont fait rire. M'a manqué peut-être un funambule...

Cerise sur le gâteau : arrivés pile à l'heure, et non bien en avance comme d'habitude, on a non seulement "zappé" la bonne heure d'attente en rang serré mais on a eu la chance inouïe d'être bien placé, le chichou juste devant, sans tête pour le gêner (moi juste derrière lui, et gênée par une tête...), sur des chaises et non les inconfortables, car durs et étroits, gradins. Comme quoi le "rien ne sert de courir mieux vaut partir à point" ne se justifie pas toujours...

PS : ma collègue à peine arrivée, laquelle au même spectacle a assisté, exprime sa déception. Elle qui aurait du mal à faire le moindre salto arrière dit "On n'a aucune surprise, en plus ils étaient mal habillés, etc." Y en a qui sont difficiles à distraire et à satisfaire, je vous jure.

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