Chichou a reçu une invitation de son amoureuse - exceptionnelle l'invitation (et l'amoureuse aussi bien sûr) - pour ce mercredi après-midi.
Invitation de l'amoureuse
Ce qui me laisse du temps pour :
passer l'aspirateur. (C'est le plus urgent, mais c'est tellement bruyant !)
Bloguer. (Presque comme blaguer.)
Ranger mes vêtements qui s'entassent inexorablement, jour après jour, soir après soir, sur le coffre de ma salle de bains puis, une fois pliés, sur le fauteuil de la chambre plutôt que dans le placard. (C'est quasiment à égalité d'urgence avec le passage de l'aspirateur, ça.)
Bloguer un peu, en écoutant de la musique. (Et déprimer sur la disparition, momentanée ?, de quelle durée ?, des images... Tant qu'on peut encore poster...)
Aller faire des courses alimentaires au supermarché d'à côté, plus précisément d'en bas. Y a une montée pour le retour, quand on est bien chargé... (Sans grand intérêt et fatigant en plus.)
"Bloguer, bloguer et over bloguer". (Très intéressant et pas du tout fatigant tellement c'est intéressant. On concèdera que ça fatigue juste un peu les yeux et encore, on ne s'en rend même pas compte...)
Liste tout à fait non exhaustive des activités possibles. Au choix donc... Rien de pire que l'embarras du choix.
Choix cornélien. L'utile - les joyeusetés ménagères multiples et variées (surtout que j'ai un tas de carottes à faire cuire moi) - ou le futile ? Si l'on pense qu'il est futile de "bloguer" en l'occurrence... Je vous passe la liste, sans fin, des activités propices à l'épanouissement personnel que j'ai en tête - lire, dessiner, faire de la musique, courir (même par grand froid), nager (mais l'eau de la piscine de ma ville n'est pas assez chauffée à mon gré), etc donc.
Ceci dit, le futile peut souvent être utile (le contraire n'étant pas vrai). Et l'on peut s'épanouir dans l'utile. Les choses sont moins sectorisées/figées qu'on tend à/voudrait le penser. Brisons-là ces digressions, le temps passe.
Le temps libre, moins on en a, moins on sait quoi en faire quand on en a... On a trop peur de mal l'utiliser, de ne pas assez le rentabiliser, de le gaspiller, d'avoir l'impression de le perdre en somme.
A me lire on saura peut-être que j'ai privilégié le "futile" (l'ordi). Mais, rassurez-vous, je n'ai pas oublié l'utile (l'aspi)... Ca ne veut pas dire que je l'ai passé.