Comme il fait beau,
et que dans tous les journaux on lit qu'il faut veiller à sa ligne - ces écrits "nourris" s'adressant essentiellement aux femmes (les hommes, eux, veulent garder leurs kilos) -, j'ai repris le vélo, que j'avais délaissé pour maintes bonnes raisons autres que la paresse. Pendant des années j'ai roulé vaille que vaille qu'il pleuve (ça use, la pluie qui mouille les vêtements sur la peau et les pieds dans les chaussures, qui mettent si longtemps à sécher), vente, neige, seul le verglas m'arrêtait. Et puis, il y a un temps pour tout, une fin à tout, des circonstances qui font que l'on change d'habitude. Et voici ressorti en ce jeudi, tout beau, tout vieux, le vélo, mais tout regonflé de ses pneus dimanche dernier par Mari sollicité.
Eh bien, je vous le confirme, c'est pollué Paris, surtout quand il fait un petit plus chaud que d'habitude. Mais pas trop chaud non plus, car depuis quelques années il y a quand même un drôle de vent qui souffle souvent. Et disons ici que le partage de voies entre gros bus, "vilains taxis", "motos sans-gêne" (non autorisées), - qui font quand même pas mal attention (les plus inattentifs, usant facilement de la queue-de-poisson, étant les vélomoteurs) - et "vélos gênants" est une bien mauvaise idée (mais y avait-il une autre solution possible ?)... Et pédaler à côté et derrière tous ces engins fumant, en particulier les gros, ça enfume les poumons. C'est ponctuel, l'air inspiré est expiré (il parait qu'on est plus "enfumé" dans une voiture), mais quand même. Ça fait qu'on sent bien la pollution. En été, à vélo, derrière un bus, par 35°C, ça a comme un petit goût d'enfer...
Sous les roues, le bitume. En vitesse. Un dimanche matin, en partance pour une fête bouddhique. Avec vélo n° 2, celui qui a un siège enfant à l'arrière, mais roule moins bien et a des roues fines qui le rendent très "casse-gueule"...
Vue, de biais, par l'appareil photo qui s'est déclenché tout seul.*
Pour information, les distances kilométriques ont été récemment, comme chaque année, marquées au sol en prévision du marathon qui aura lieu le dimanche 15 avril. Le trajet entre chez moi et le bureau est une portion de la route que suivront les coureurs. Ce qui fait que je sais que je roule environ 7 kilomètres aller et sensiblement la même chose au retour. Dommage que ça ne fasse pas deux fois moins... Après, je mange, car après l'effort, le ?
Et Chichou est tout content de faire ses quelques mètres de retour vers la maison après l'école assis sur le porte-bagages plutôt que les deux pieds (dans ses chaussures, anti-dérapantes) fatigués sur le sol.
Entre midi et deux (enfin 12 h 30 et 13 heures exactement, car je n'ai qu'une demi-heure de pause médiane, si je veux récupérer Chichou à 17 heures) j'ai racheté des lunettes de soleil (Ça se perd presqu'autant que les parapluies, non ?), car le soleil ça augmente la pollution et affaiblit la vision.
Et non, Papa, je n'ai pas mis l'onéreux casque que tu m'as gentiment offert. Il faut que j'en trouve un moins coûteux, moins beau (il est aux couleurs de Spiderman, je le garde pour Chichou quand il sera plus grand) mais qui donne l'air moins idiot. Quête difficile...
* Je sais, c'est moins joli que des rangées de livres comme photo.