Qui bouge par grand vent... Mais là, il n'y a pas trop de vent, il n'y a qu'un grand ensoleillement.
J'aime bien passer par là, on sent toujours de très bonnes effluves...
1. Quelques cheminées, l'une en pierre, l'autre, au loin, en ciment.
2. Un ensemble d'immeubles bien bétonnés, et cher payés !
A gauche, un énorme bâtiment bancaire, un de plus qui dénature le paysage (quant aux agences on n'en manque pas non plus par ici). Attenant à une visiblement agréable (et sûrement bonne ?) cantine (l'espèce de "pustule" rose avec végétation sur son toit), un terrain de sport. Ce qui est bien avec les banques, c'est que vous savez où va votre argent.
A droite, un joli bâtiment décoré de grappes de raisin,
succursale d'embouteillage de l'alcool Byrrh dans les années 40.
Le négoce de vins et spiritueux a marqué ce quartier.
L'édifice appartient aujourd'hui à l'Assistance Publique et aux Hôpitaux de Paris réunis, et abrite au rez-de-chaussée des locaux techniques (que diable y font-ils ?) et au premier étage des logements.
Le bâtiment bancaire a été construit sur l'entièreté de ce joli terrain vague (sous les arbustes duquel s'abritaient quelques SDF) appartenant à la SNCF.
En mai 2002.
Maison, en partie incendiée, au fond.
Bâtiment Byrrh à gauche.
La passerelle traverse le chemin de fer (celui-ci traversant la ville en son milieu et sur toute sa longueur). Celui des RER et des trains vers le sud et la Méditerranée. Tiens, on dirait qu'il y a plus de pollution à gauche (vers Paris), qu'à droite (vers le bois de Vincennes)... Etonnant, non ?
Ça s'améliore de l'autre côté du chemin de fer. Des platanes, une école, le calme, presqu'un petit air bucolique.
Aujourd'hui, je vous ai fait profiter d'une promenade plus urbaine qu'à l'ordinaire, plus grise, moins forestière. On en a détruit des parcs et des châteaux pour urbaniser cette ville. On l'aura compris, je ne suis pas pour l'urbanisation "à tout crin".
N'empêche qu'au milieu des immeubles bétonnés de tout à l'heure, il y a quand même ce petit ilôt de verdure vallonné.
J'en ai oublié de photographier l'essentiel (?), la passerelle qui bouge par grand vent.