C'était un week-end à thème...
Guignol avait des soucis, le père Noël aussi, ils s'aidaient l'un l'autre à les résoudre. C'est beau, l'entraide, la solidarité, la fraternité immédiate... Les enfants apprécient.
C'est le même spectacle qu'au parc Montsouris. Rodé depuis des années. Chichou l'a vu plusieurs fois quand il était petit. Le propriétaire du théâtre de Montsouris et celui du théâtre des Buttes-Chaumont ne font qu'un.
Tout à droite, la choute.
J'avais à ma gauche un grand-père qui n'arrêtait pas de prendre des photos au flash - quand deux-trois auraient suffi, pour ne pas gêner les voisins -, et à ma droite une grand-mère qui commentait tout ce qui se passait, au cas où son petit-fils aurait été trop bête pour comprendre (?). Disons, en tout cas, qu'elle aurait pu chuchoter à son oreille, puisqu'il était assis sur ses genoux.
Les enfants adorent Guignol, sans doute d'abord tout simplement à cause de son nom rigolo, et puis parce que c'est un personnage gentil et très positif : drôle, léger, toujours gai, serviable, courageux, faisant fuir les bandits à coups de bâton...
Pourvu qu'ils ne la rasent pas.
Dimanche, rebelote. Plus près, plus "cheap", mais poétique, surtout musicalement parlant.
L'histoire était moins belle, moins forte, à base de quiproquo, c'était plutôt une pantalonnade qu'une guignolade telle qu'on en a l'habitude à l'heure actuelle. Guignol avait femme et enfant ! Du jamais vu, personnellement. La choute a aimé, mais préféré le premier, plus professionnel. Mari a détesté, faut dire que d'habitude il ne nous accompagne jamais (enfin, si, mais il reste dehors...).
Remarque "sociologico-économico-culturelle" issue de mon expérience personnelle : le public des marionnettes est essentiellement bourgeois de type européen.
Sinon, rien à voir quoique, je me suis couchée tard tant j'étais intéressée par le documentaire sur Arte, sur Jeffrey-donneur-de-sperme-n° 150, retrouvé par sa nombreuse progéniture... Je ne savais pas qu'on pouvait (sans doute pas en France, c'est plus réglementé) faire don 2 à 4 fois par semaine pendant plusieurs années (ce qui lui permettait de payer son loyer !)... Je ne savais pas, déjà, qu'aux Etats-Unis on envoyait le don, à la future possible mère, par la poste... Je ne sais pas comment on peut s'inséminer soi-même, d'ailleurs. D'où un potentiel de frères et soeurs inconnus, disséminés de par le pays (voire au-delà), qui peuvent se rencontrer par hasard sans connaître leur consanguinité... Bonjour, le danger. En tout cas, tous ces enfants uniques étaient heureux de se découvrir, via Internet, toujours plus de frères et soeurs. Et avant tout de savoir qui était leur père. C'est humain. C'est l'anonymat et les "lois du marché" qui ne le sont guère.