L'important, c'est la rose

Ça, c'est (déjà) fait.

Mine de rien, plus de trois heures, à quatre mains féminines, pour ce faire... Je ne sais pas si on est lentes ou quoi.

Pas de guirlande, juste une lumineuse multicolore glissée entre les branches avant la suspension des boules et autres décorations.

Au bureau non plus, je ne suis pas en retard pour Noël.

Mais ce que Mademoiselle préfère, avant toute chose, ce sont les fleurs. Les roses, rouges ou roses, en particulier. Qui disent qu'elle est amoureuse. De moi et de son petit copain de l'école.

Et les "mauvaises herbes" qu'elle ramasse le long de tout chemin pour sa maman.

En tout cas, aujourd'hui, je n'ai pu partir au travail qu'en lui promettant de lui en ramener des roses. Pas une mince affaire, car dans mon arrondissement il n'en pousse guère. Elle risque d'être déçue, je ne lui en ramène qu'une. Mais je vois peu de mères à la sortie de l'école qui viennent chercher leur enfant, une rose - joliment emballée, elle fait son effet - à la main, ou dépassant du sac, plutôt qu'un goûter...

Elle est rose.