Le dernier cours de natation (où un immense crocodile envahit la piscine), le dernier cours de gymnastique (auquel les parents sont invités), les deux derniers jours d'école (avec encore une évaluation mais aussi des sorties)... Tout se termine. Tout a une fin.
Provisoire. Tout s'arrête pour mieux recommencer deux semaines après. Deux semaines seulement. On en fait toute une affaire, mais ce ne sont que deux semaines d'arrêt (pour les chanceux qui ont deux semaines de vacances), pas une éternité. Mais avec des jours de fête.
On devait faire aussi un dernier repas chez "les deux frères irlandais". Mais on a renoncé, la faute au vent, et à l'énervement pleurnichard d'une certaine choute, qui a, comme son frère avant elle, et comme d'autres petits enfants après eux, souvent mal aux jambes quand il est question de marcher.
Je lui ai raconté, pour lui faire oublier son mal, une histoire de petit éléphant bleu, originaire d'Asie et perdu en Russie... ; ça a marché. Chichou n'a pas perçu que j'inventais l'histoire au fur et à mesure que je la racontais. Roald Dahl m'aurait visitée... Je me souviens d'un temps pas si lointain, où c'est Chichou qui, sollicité lors de la marche (afin donc d'en alléger la pénibilité et d'en renforcer l'efficacité et la rapidité), racontait de méandreuses histoires de petits pois à visage humain...
On se prépare. A 10 jours du jour J, Chichou a soudain des idées de cadeaux pour lui. Avant, je lui disais que le père Noël ne pouvait plus prendre commande à cette date, maintenant je lui dis carrément que les achats sont déjà faits, le budget épuisé (ce qui est totalement vrai)...
Un jour de Noël chez Carl Larsson.
Où l'on voit notamment que Karin, son épouse,
avait un don pour la décoration intérieure.