Je lisais hier dans le journal des extraits du livre de Jean-Luc Delarue. Comme quoi, notamment, il avait de tels problèmes relationnels avec sa famille (sa mère surtout, comme d'habitude, elle est tenue pour responsable de tout, surtout du mauvais) qu'il écrivait "faille" au lieu de famille... C'est symboliquement intéressant, en effet. Je me dis - mais je peux me tromper (ce qui m'arrive malheureusement souvent) - qu'à la place de son épouse, si aimante elle est, il me semble que je ne donnerais pas mon aval pour la publication d'un tel livre-règlement de comptes posthume. Trop triste, trop définitif, trop impudique encore plus en l'absence de la personne la plus concernée.
Non, en réalité, Mari ne ressemble pas du tout à Sartre et
la choute n'a pas du tout une jambe plus épaisse que l'autre.
La famille chez nous (moins le père plus intéressé, on se demande pourquoi, par les actualités nationales et internationales) a regardé Mulan, deux fois de suite... La deuxième fois, la choute voulait que la fin change, elle n'aime pas quand les filles sont plus fortes que les garçons, ça l'énerve beaucoup, c'est comme contre-nature pour elle (qui est pourtant tonique et a de la force dans les bras). Romantique et pas féministe pour deux sous. La "faute" à Disney (quoiqu'il y a, comme dans Mulan, des personnages féminins extrêmement forts et indépendants) ou la faute aux gênes ? Ou la faute à personne. Et de toutes manières, ça peut changer, surtout pas d'étiquette, pas d'étiquette.
Par hasard et coïncidence je lisais hier que Boris Vian aussi se plaignait de sa mère, qui l'aurait trop couvé... A priori, ces mères quoiqu'elles aient fait, en agissant comme elles l'ont fait, ne les ont pas empêchés de vivre, et même leur ont permis de bel et bien exister. Ce qui ne fut pas le cas, par exemple, pour la pauvre Camille Claudel, enfermée dans un asile par les bons soins de sa mère.