Affiche aux couleurs criardes, peu bucolique en soit.
Comme chaque année, la campagne est venue jusqu'à nous, le temps d'un week-end.
De l'âne "méfité", j'ai été mordue l'année passée... Les vaches sont belles et tranquilles.
Le dindon dodu se dandine derrière le grillage, de long en large. L'oie cacarde, cagnarde, criaille même.
Les moutons sont un peu rêches au toucher
mais si doux de caractère.
Mignons petits cochons affamés. Lapins "traqués" par les enfants.
La biquette a volontiers dirigé son minois vers mon objectif.
Dommage que la campagne ne s'invite pas plus souvent en ville... La présence des ces animaux pacifiques serait peut-être propre à "adoucir les moeurs". Il faudrait, idéalement, quelque chose comme un juste équilibre, au sein du "tissu urbain", entre nature - végétale et animale - et culture. Ça me fait penser, à propos d'équilibre, à un article, lu récemment, sur une école à Chantilly qui accueille des enfants en maternelle et primaire dans un bâtiment abritant également une maison de retraite. Dans le but avoué et recherché de mêler les générations, de les rendre plus utiles et bénéfiques les unes aux autres. Ainsi, les enfants et les personnes âgées se retrouvent dans la cour de récréation, aux cours d'anglais, et aux cours de motricité ou autre gymnastique. Quelle belle idée ! Et qui a l'air, si l'on en croit les témoignages des principaux intéressés, de très bien marcher. "Jeunots" et "anciens" partagent là une belle complicité, liée sans doute à une même liberté d'être et de penser en même temps qu'une sincère volonté de s'amuser. Tout le monde - enfants, grands-parents, personnel - semble content et comblé. Un modèle à suivre.
Revenons à nos moutons... Des balades à dos de camélidé étaient offertes, mais dès le matin les enfants étaient nombreux à faire la queue. Vu qu'on n'est pas près d'aller en Tunisie ç'eût été l'occasion. Ce fut, par manque de temps et de volonté, une occasion ratée. Faut dire que là-haut ça doit tanguer, non ? J'ai déjà accompagné Chichou quand il avait trois ans jusqu'en haut de la grande échelle des pompiers. On a un diplôme attestant de cette montée vertigineuse - avec photo du Chichou dûment casqué -, accompagnée par les dits pompiers (êtres dévoués s'il en est), à la caserne de Chaligny (Paris 12ème). Là aussi il avait fallu longtemps patienter (d'autant que l'échelle n'a pas manqué d'être appelée à la rescousse... d'un feu bénin de grille-pain...), c'était par une journée dominicale du patrimoine chaudement ensoleillée. Et évidemment que le chichou n'a aucun souvenir de notre exploit ! Heureusement pour nous, parents méritants, Niepce (Nicephore de son prénom - pour celles et ceux qui recherchent des prénoms originaux, en voilà un beau) a inventé la photographie et heureusement que le numérique a été inventé aussi, par je ne sais qui.