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  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 14:42

Je ne sais pourquoi mais...

Juste après notre déjeuner hebdomadaire * au "fast-food", celui de lointaine origine irlandaise qui n'a guère renouvelé ni amélioré ses menus depuis 20 ans, une furieuse envie de légumes, verts de préférence, m'a saisie...

Alors que nous faisions quelques courses, je fus irrésistiblement attirée par les haricots verts dont je n'hésitai pas longtemps à prendre des poignées. Chichou les aurait préférés blancs (Il a enfin osé goûter les haricots blancs, récemment, à la cantine et a aimé !).
Je m'emparai également de moult petits pois, dans leurs cosses, qui se trouvaient à côté.

L'occasion pour le chichou, pour la première fois de sa vie, il n'est jamais trop tard pour bien faire, d'écosser les petits pois et d'équeuter les haricots.

Les petits pois étaient gros, nettement plus que ceux en boîte - à croire que la boîte réduit -, et embaumèrent notre cuisine d'une senteur odoriférante de jardin.
Les queues de haricots lui donnant plus de mal, Chichou laissa là tout à coup sa tâche et sans crier gare courut jusqu'à sa table de dessin y créer un livre de nourriture. D'un Français aux Français... En voici la couverture :

J'ai ajouté les légendes, car si la carotte était reconnaissable certains aliments l'étaient moins.

Dans ce livre il est dit que les frites et les nuggets de poulet sont mauvais pour la santé et qu'il est interdit d'en manger.


On y voit une poêle en forme de haricot vert, de petits pois et d'os de poulet (pour le manche).

Et une souris qui tousse parce qu'elle a avalé un poisson pané sans l'avoir coupé au préalable ni l'avoir mâché.

 

Je pense que cet achat de légumes frais aura eu ses bienfaits. Maintenant, osera-t-il les goûter ?...*

Chichou a aussi voulu prendre des tomates (qu'il aime bien) et des champignons de Paris (auxquels il n'a jamais touché de sa vie) pour son papa. Nous en avons fait une salade de notre cru, avec de la fêta. Sans feuilles, elles coûtaient trop cher.

Quant aux légumes écossés, équeutés et passés sous l'eau, ils furent cuits à la cocotte minute tout simplement. Voilà pour les activités culinaires de ce mercredi. Qui réjouirent au dîner nos papilles.

 

* Une visite mensuelle au fast-food serait déjà bien trop. Mais c'est la séance chez l'orthophoniste, qui induit cette sortie, qui est hebdomadaire...
* Il a osé goûter, n'a pas aimé les petits pois - si différents de ceux en boîte -, mais a adoré l'entrecôte achetée par l'époux-stouflé pour accompagner ces légumes.

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 08:53

A gauche, un chat noir et blanc dessiné par Papounet ; à droite, le même vu par Chichou. En haut, un chat jaune par le chichou.

Ma demande de deux chats (pour qu'ils se tiennent compagnie dans la journée) pour mon anniversaire, dans deux mois, a enthousiasmé le petit homme de la famille mais pas du tout le grand (qui se dit allergique). Chichou s'inquiétait donc de savoir de quelles couleurs je les voulais. Lui préfère les noir et blanc. Je préfèrerais un roux et un trois couleurs, ou un gris. Ça s'est fini en jaune.

Et le chichou est reparti dans la lune.

"Extra-terrestre de Kid Paddle". Fusée au n°5 de la rue Papillon dans le pays de "la Nouvelle France de l'Espace".

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 09:02

J'aime Paris en grande partie pour la beauté de ses façades.

Celles-ci sont dans le IVème arrondissement de Paris, le quartier dit du Marais, réhabilité par la volonté de Malraux à partir des années 60.

On m'avait dit, il y a plus de 10 ans de cela, que Renaud, le chanteur, habitait dans la maison sur la photo de droite. Mais non il n'a jamais habité dans un HLM ! Il a peut-être eu un blouson, noir ou marron, mais c'est tout... Je ne sais pas si c'était vrai, qu'il habitait là. Si jamais il me lit il pourrait peut-être me le confirmer, ou l'infirmer...

 

En face, les Archives Nationales, où j'ai effectué une vacation (obtenue par candidature écrite spontanée - à signaler, car c'est rare.), il y a un petit moment déjà. J'ai eu la chance de travailler dans de jolis endroits, jolis quartiers.

 

Appartements privés, rue Rambuteau, très commerçante, angle rue des Archives. Sous les fenêtres, des têtes, diverses et variées, sculptées.

 

Ecole maternelle, rue des Archives. Autrement plus jolie que celle du chichou...

 

Anecdote d'actualité : le trottoir du BHV (côté rue des Archives) était tout encombré, en fin d'après-midi du samedi, d'employés sortis pour fumer...

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 20:57

Je n'aime pas la chasse, mais j'aime la nature.

Lors de mes insomnies, parfois volontaires, de célibataire, il m'est arrivé plus d'une fois de regarder les émissions "Histoires naturelles" (de Igor Barrère et Jean-Pierre Fleury - une série qui débutée en 1982 compte plus de 265 documentaires) diffusées sur TF1 en pleine nuit. J'aimais la musique du générique, les bruits de la forêt ou des marais, le grain de la photo, et le fait qu'il s'agisse d'une nature "de proximité", rappelant celle que l'on connaît.
Les "bons chasseurs", comme ils se définissent eux-mêmes, y parlent, parfois pas mal, de leur amour de la nature et des animaux dont ils se voient comme les protecteurs attitrés. Le pire, c'est qu'il y a peut-être du vrai là-dedans. Car s'il ne la préserve pas, le chasseur ne peut continuer à pratiquer son "sport"...
J'ai eu logiquement envie d'aller voir le musée de la Chasse et de la Nature - rénové, transformé et récemment réouvert - avec ma petite famille ce samedi après-midi.

 

Hôtel de Guénégaud

édifié entre 1651 et 1655 par François Mansart, il est la seule résidence particulière conçue par l'architecte encore conservée dans sa totalité. Menacé de destruction en 1959 pour cause d'insalubrité publique il a été classé monument historique en 1962... Puis loué par l'Etat à la Fondation de la maison de la chasse et de la nature.

+ (depuis 2005)  Hôtel (mitoyen) de Mongelas.
60-62 rue des Archives (Paris IVe).

Aux plafonds d'étonnantes décorations oniriques...
Sur les murs de magnifiques tableaux de grands peintres français du XVIIIème siècle (dont Alexandre-François Desportes et Jean-Baptiste Oudry).

 

 

 

Les fusils mis à part, on se croirait un peu chez Deyrolle, le célèbre taxidermiste de la rue du Bac (au 46, depuis 1831) (VIème).

 

 

 

 

 

Plein d'oeuvres contemporaines très originales, mises en avant, ou glissées ici et là discrètement, créées spécialement pour le musée.
Moi qui ne suis souvent pas très fan d'oeuvres contemporaines, je trouve celles-ci intéressantes, surprenantes en même temps qu'à leur place dans l'ensemble du décor.

 

La salle "avifaune" avec au centre l'oeuvre "Volière" réalisée pour le Musée par l'artiste contemporain Vincent Dubourg en 2006.

Vous saurez tout sur le "vulpes vulpes", le renard roux, aussi connu sous le nom de "goupil".
On se bouscule pour regarder dans les jumelles de ces meubles-cabinets de curiosités jolis et bien faits.

Consacrés aussi au "canis lupus" (loup gris en latin), au hibou (ou à la chouette, je ne sais pas), au lièvre...

Dans ces tiroirs toutes sortes d'objets concernant l'animal.
A l'intérieur des portes, des textes abordant sa morphologie, biologie, mythologie, des gravures aussi.

 

Espèce de cabane imaginaire de chasseur.
Dédiée au fondateur de la fondation qui chapeaute le musée, François Sommer.

Appliques et suspensions : de la belle ouvrage...

 

Un adieu à l'ours (de 2,50 m).

Et c'est fini pour aujourd'hui.

Un musée au style - subtilement surchargé et résolument avant-gardiste et "décalé" - inscrit dans l'air du temps, à la mode donc (voir s'il se démode un jour), très fréquenté depuis sa récente réouverture, à revisiter absolument, tranquillement. On a vraiment bien aimé.
Quelques canapés, beaucoup de bois(eries), de la ferronnerie, des pierres mises en valeur, un lieu à la fois sombre et chaleureux. Deux ans de travaux (pour 20 millions d'euros, ça les vaut) pour une surface de 1500 m² d'exposition.
Le fait est que c'est grâce aux chasseurs qu'on a ce beau musée consacré aux animaux. Il faudrait juste le dépouiller des objets directement "cynégétiques" (= qui concernent la chasse), comme les animaux empaillés et les armes. Et parler un peu plus de la nature végétale, et ça ferait un beau Musée de la Nature et des Animaux. Où se mêleraient informations historiques, scientifiques, objets artistiques, poétiques et ludiques. Et ça plairait autant aux gens si ce n'est plus, non ?

Tigre du Bengale naturalisé (et exterminé).
Ceci dit, je le préfère empaillé - ça lui rend hommage - qu'en peau de bête pour les pieds...

Ce musée abrite aussi un fonds documentaire, d'ouvrages sur la chasse, et domicilie club et associations de chasseurs. Il possède un vaste auditorium équipé de matériel moderne prévu pour des projections (d'Histoires Naturelles ?), des conférences, spectacles, concerts - de cors de chasse ?

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 07:47

Place Maurice Barrès, 1er arrondissement de Paris.

En bas, une crypte.

Le plat du jour (à 7 euros) : pyzy = beignets de pommes de terre à la viande (en fait, ça ressemble, en goût, à des ravioli chinois) et chou aux cèpes. Très gras et trop salé.

En haut.

C'est l'église, polonaise donc.

 

Juste à côté, rue Saint-Honoré, de beaux magasins.

 

A gauche est écrit : imprimerie, gravure, registres.
A droite : fantaisie, piété, luxe...

 

Et le soir, c'est restaurant chinois (prisé, dans la rue de Paris). Très gras et trop salé, ou trop sucré selon le plat.

Avec une énorme carpe morose (Y a de quoi !). Des glaces trop froides, sur des (jolies) assiettes en plastique.

 

Finalement ce que j'aurai mangé de meilleur cette semaine, c'est le filet mignon de Nanny (tôt partie ce samedi, snif) avec ses pommes de terre... Je ne sais pas pour vous, et ce n'est pas pour être chauvine, mais j'aime bien la cuisine française, en fait. En tout cas, la cuisine faite maison.

A part ça, j'ai bien aimé ces sorties, mais autrement que gastronomiquement parlant.

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 06:26

 Fut un temps, il n'y a pas si longtemps, où cet établissement s'appelait encore  "Aux Vignes du Seigneur"...

Ce fut en même temps, un certain temps, l'antre de "mon seigneur" (= Mari). Ça ne payait pas de mine mais le nom signifait quelque chose.

Et un jour (de neige) (il y a déja quelques semaines) :

Les traits, c'est la neige qui tombe.

Ça, pour le coup, c'était imprévu...
Et aussi, trop convenu, très malvenu, pas bien vu, une vraie bévue.
Le café méritait certes une restauration mais pas forcément un changement de nom.
Mon mari est aux 400 coups.

Plutôt que les cafés, voici l'endroit que j'aimerais un jour prochain fréquenter, pas pour dormir ni même pour manger, juste pour un thé.

Derrière Jeanne d'Arc, il y a...

 

Pour profiter du décor et de l'ambiance.

Je vous promets des photos de l'intérieur de ce lieu dès que j'y vais.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 12:28

Nous avons eu la chance d'être invités, mercredi - Nanny, moi, le Chichou et une copine à lui -, au cirque d'hiver.

 

 Le cirque d'hiver, construit sous Napoléon III, est un très bel endroit, 110 rue Amelot, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Les enfants avaient déjà vu, et se réjouissaient de revoir, le spectacle, "Artistes", du cirque Bouglione qui a investi les lieux.  

 

L'inénarrable clowm Fumagalli.
Mieux vaut ne pas être placé au premier rang, si l’on ne veut pas recevoir l’eau qu’il crache ostensiblement, en tant qu’ « abeille crachant du miel », sur le public…
  

 

 

L'orchestre, les lustres.
Dans les mains de spectateurs, des baguettes de lumière, à agiter dans le noir pour faire joli.

 

Ça commence avec les fauves.



Des tigres, dont un tout blanc, bien éduqués (on ne dit pas "dressés" chez Bouglione), des Chinoises aux ombrelles qui se multiplient, jusqu'à une dizaine, qu'elles feront tourner avec les pieds et les mains...
Un monocycliste (russe) qui porte une femme (russe aussi) en plus. Un numéro à la fois poétique et impressionnant. Des trapézistes (brésiliens) qui me donnent le vertige.
Des danseuses entre chaque numéro. Un trou au milieu de la piste, par lequel les artistes peuvent apparaître ou disparaître. Du plus bel effet.

Il y a aussi, notamment, des lions de mer (et non des phoques, qui vivent au Pôle nord, ceux-ci vivent dans le Pacifique sud, nous dit Sergio, le maître de cérémonie), des chevaux. D'autres Chinoises douées en contorsion et en antipodisme (voir la définition dans le paragraphe suivant...). Et Sampion (voilà un prénom original) Bouglione junior, un incroyable jongleur de 20 ans. Et des frères doués pour les jeux icariens (exercices de voltige acrobatique). Un ventriloque sympathique.

 

                     A l' 

j'ai bravement fendu la foule pour aller leur acheter une "barbe à papa" et du popcorn, à partager - tout étant à 3 euros pièce. La preuve qu'ils ont eu du popcorn...
 

Après, les enfants, surtout le mien, faut-il l'avouer ?, se sont, à juste titre il est vrai, plaint d'avoir soif et les mains collantes... 

C'est évidemment très bien, comme tous les spectacles de cirque en fait.

Beaucoup de magie dans ce spectacle très bien mené, parfaitement réalisé, aux beaux jeux de lumière. Mais pas de prestidigitation, ou si peu, plus de funambulisme. Que sont les funambules devenus ? La mode est au jonglage et à l'antipodisme = art de manipuler des objets ou/et des corps au moyen des pieds ou/et des mains ou/et d'autres parties du corps... On imagine combien cette lutte perpétuelle contre la gravité doit demander de travail, et on apprécie.
C'est un peu long, plus de deux heures, surtout pour les enfants, quoiqu'ils ne s'en plaignent pas du tout, un peu chaud. On en sort fatigué et déshydraté, alors qu'on n'a rien fait. Dire que les artistes, qui eux se dépensent et se dépassent, remettent ça à 17 heures ! Ils se produisent deux fois par jour, à 14 heures et 17, pendant toutes les vacances scolaires.

 

Nota bene : de grosses difficultés pour poster, sur Over-blog hier soir et aujourd'hui, et de quoi demain sera-t-il fait ?

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 07:41

Pas celle de la télé, la nôtre.

La nanny du chichou. Sa grand-mère paternelle. Ma belle-mère.

A l'opposé de la belle-mère redoutée. Je me demande ce que j'aurais fait si j'avais eu une belle-mère redoutable d'ailleurs. Mais je n'ai pas à m'en inquiéter, car j'ai eu beaucoup de chance.

Quand on le lui demande, aussi lontemps qu'il est nécessaire, ma belle-mère se rend disponible pour venir, de sa province éloignée, garder Chichou. Elle s'occupe de lui, partage ses centres d'intérêt, le sort par monts et par vaux.

En même temps, elle fait les courses dont on a besoin (elle s'en enquiert le matin). Toujours avec ses propres deniers, refusant obstinément les nôtres.

Toutes les chemises (à 80 % des bleues) de Mari sont repassées quand Nanny est à la maison. Ce qui n'est pas le cas sinon, donc.

A ses moments "perdus" dans la journée, elle lave le linge, l'étend, le repasse également. Voir la photo, qui m'a donné l'idée de l'article, en rentrant du travail. Sa genèse : Chichou dessine, Nanny repasse, tandis que je me suis assise sur la banquette. Ils me racontent leur journée, je prends cette photo.

Nanny, habile couturière (elle a fait des études pour), répare les trous de nos vêtements, refait les doublures, change les fermetures à glissière, remet des boutons à pression, rétrécit des jupes, fait des ourlets aux pantalons.

A l'occasion, elle nous mitonne pour le dîner les plats qu'on aime. Elle insiste toujours pour faire la vaisselle, histoire d'être utile et de ne pas rester sans rien faire.

Notons aussi qu'elle est savante bricoleuse. Elle a posé, toute seule, il y a quelques années de cela, le papier peint dans trois pièces de notre appartement (en une petite semaine).

Quand elle ne trouve plus rien à faire dans la maison, elle nettoie les balcons. L'année dernière, elle s'est occupée de garnir nos jardinières, elle a la main verte. D'ailleurs, elle a noté qu'en cette fin d'hiver il y avait de nouveau des choses à faire en la matière.

Et le mieux, ce sans quoi tout cela ne servirait à rien ou presque, c'est qu'elle n'émet aucune critique ni remarque désagréable, à notre sujet, sur notre façon de vivre ou/et notre mode d'éducation par exemple, bien au contraire. Elle ne fait que nous comprendre et nous approuver, voire nous féliciter, en tout cas nous respecter.

Ma belle-mère a trop souffert d'une belle-famille qui ne l'a pas bien accueillie. Elle s'est promis, quand ses fils étaient petits, de ne pas faire subir cela à ses futures belle-filles, et c'est plus que réussi, merci.

Débordante d'énergie, elle est toujours partante. Patiente, elle n'est pas contrariante. De caractère accommodant, elle se montre toujours contente. Jamais vu quelqu'un d'aussi positif. A croire qu'on a cassé le moule, comme on dit.

Quand elle s'en va, je me fais la réflexion que c'est sûr on n'est pas trop de deux femmes (dont une comme elle) - l'une au bureau l'autre au foyer, en alternance ce serait parfait - pour tenir la place que je tiens d'habitude toute seule.

En conclusion, je dis parfois à mon mari que si j'avais connu sa mère avant le mariage (mais je ne l'ai connue que plusieurs semaines après...) j'aurais pu l'épouser lui uniquement pour avoir une belle-mère comme elle...

En revanche, si j'avais connu son père... Mais ceci est une autre histoire.*

* Euh, je plaisante. Son père est quelqu'un de très bien aussi, et tout aussi volontiers serviable.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 06:04

Pas besoin d'avoir beaucoup de sous pour s'occuper - se distraire, se cultiver - à Paris.

Comme lieux de promenade jolis et gratuits, hormis les nombreux musées de la ville, les lieux de méditation comme les cimetières (jolis mais tristes), il y a les lieux de culte (n'excluant pas, loin de là, la méditation), autrement nommés les églises, si belles et nombreuses dans la capitale.

Eglise Saint-Roch
(296,rue Saint-Honoré, 1er)
,
la chapelle de la Vierge.

la chaire

 

l'orgue

L'édifice est de l'époque de Louis XIV et de Louis XV.
Le décor intérieur date pour l'essentiel du XIXème.
Avec l'église Saint-Sulpice (dans le VIème),

par François-Etienne Villeret (au XIXe)

              Saint-Roch

est l'exemple achevé de ce que pouvait être une grande paroisse parisienne sous l'Ancien Régime.
Elle reste un musée de peinture et de sculpture d'une grande richesse.
Et un endroit où les gens du quartier aiment bien venir prier dans la journée, se recueillir notamment pendant leur pause déjeuner, voire discrètement y pique-niquer quand dehors il fait mauvais...

Photo d'un reliquaire qui n'a rien à voir avec l'église St-roch si ce n'est la dimension religieuse.

Reliquaire de la Croix, 1300, Etchmiadzine.
Exposition Armenia Sacra, au Louvre.

Je ne suis ni arménienne, ni catholique pratiquante au fait, mais je trouve ce reliquaire et sa reproduction photographique (même si tronquée) somptueux.

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 07:20

Jeu d'intérieur, d'ordinateur, de tueur...

Avec un clavier, une barre d'espace, des flèches qui vont à droite, en haut, à gauche (manque celle qui va vers le bas, pourtant utile).

Ce jeu est très bien, joliment fait. Je ne suis pas la dernière à y jouer, ne serait-ce que parce qu'on joue à deux, Chichou à la barre d'espace (qui combat) et moi aux touches dévolues aux mouvements, horizontaux ou verticaux, des héros. J'aime bien la fin quand, après cinq niveaux passés (le quatrième, avec l'esclave au trident contre les archers, est le plus dur à gagner), ils reçoivent des épées de bois, signes de leur libération (fait historique) et sortent de l'arène sous les applaudissements nourris des spectateurs.
Mais je me demande quand même quelles sortes de personnes peuvent imaginer faire des combats de gladiateurs - amoraux par excellence, expressions exemplaires de la barbarie et de la cruauté humaine - un jeu pour enfants.

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