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  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 16:54

 Des petits, jolis, gentils, qui jouent sans cri. Leurs mamans pas loin qui font connaissance, en toute sympathie, buvant du thé et dégustant de bons gâteaux. Et puis tout à coup un épanchement verbal de la part de la maîtresse de maison... Sur son mari : un pervers, un tyran qui lui fait une vie d'enfer, un malade qui devrait se faire soigner... Un flot de paroles acerbes, un déversement de diatribes. Euh... Toutes autour d'écouter, de s'étonner, de compatir, d'essayer de comprendre, de conseiller si possible, d'écouter surtout, de compatir encore, de s'étonner à nouveau, intérieurement surtout. Chaque invitée a fait bonne figure, mais chacune a dû être passablement troublée (plus que celle qui avait trouvé naturel d'ainsi s'épancher)* et a dû en parler le soir à son propre mari.img596a

La choute et son amoureux.

 Elle a une coccinelle sur la main.

 

  * Sachant qu'ils sont proches de la séparation - elle dit chercher à gagner plus de sous pour pouvoir s'en aller - notamment parce qu'il rechigne à changer la moquette du salon (On sous-estime, ceci dit, l'importance du changement de moquette comme indice de bonheur, ou motif de discorde, dans le couple.), laquelle - apprend-t-on- plus tard - doit, c'est tout à fait prévu, être remplacée cet été par un beau parquet. Cherchez l'erreur.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 10:36

 Voir au moins le début de ce film, au titre charmant !, de Richard Quine pour le somptueux appartement de Jack Lemmon. Mieux ou au moins aussi bien que le pensionnat de Jerry Lewis. Voir un peu plus loin la sortie de gâteau de Virna Lisi, la plus magnifique actrice et femme qui soit.

 L'idée, c'est que le mariage est un piège pour les hommes, une norme à éviter tant qu'on peut.  Sachant que l'homme - de tous pays, de toutes époques ? - une fois marié se sent ligoté (S'il ne vous le dit pas il vous le laissera penser...), quid de la femme ? Là on parle d'un milieu particulièrement privilégié, new yorkais, des années 60. De femmes entretenues par leurs riches maris, maîtresses (plutôt amoureuses) de leur époux et reines en leur foyer, qui peuvent se permettre pas mal de libertés.

 Comment tuer votre femme  Du vrai cinéma... avec un grain de folie, burlesque, et un rien de raison.

 

 Sinon au bois, on a vu plein de gendarmes, les insectes qu'on appelle aussi, selon Wikipédia, « suisse », « cordonnier », « soldat », « masque-nègres » et « diable cherche-midi », et scientifiquement les pyrrhocores (càd punaises rouges). La choute les confond un peu avec les coccinelles. Moins plates, plus rondes, lui fis-je remarquer. Avant de lever le nez.

P4010216

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 00:00

 Une pointe d'éblouissement : mon porte-monnaie s'affole quand je fais la boutique de Mr Hennes et Mr Mauritz rayon petite fille, tandis que la choute fait tranquillement la sieste dans sa poussette. (Il n'a, en revanche, aucune raison de s'affoler du côté du rayon garçon, toujours aussi peu joli.) Les vêtements d'été sont plein de fleurs, papillons et autres coccinelles. Comment résister ? Le choute a une préférence marquée pour les papillons. Si l'on ne passe les vacances qu'au nord de la France cet été, on aura du mal à amortir ces achats... Ceci dit, on pourra sans doute se rattraper l'année prochaine, voire la suivante !, j'ai pris du 4-6 ans.

P3310208Je sais... Y a même des rayures.

 Une pointe d'agacement : contre une pratique qui s'est drôlement répandue ces derniers temps, les images couleurs trompeuses - = vraiment destinées à tromper à l'acheteur - qui illustrent les jaquettes de DVD de films noir et blanc... Par exemple - j'en ai mille, dernier achat en date : Deux sur la balançoire avec Robert Mitchum et Shirley MacLaine, réalisé en 1962 par Robert Wise. A voir les diverses couvertures du DVD (4 en tout, c'est beaucoup), on jurerait que le film est en (très belles) couleurs. La plainte est légitime mais pas légale, car c'est bien écrit - en tout petit petit petit petit, rikiki ; tout est écrit très serré, surtout les noms des réalisateur, acteurs, etc., en plus, tant qu'à faire ; il faut toujours longuement chercher pour trouver la date du film...- que c'est en noir et blanc.

deux sur la balançoire 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 15:44

 L'année prochaine, c'est le collège pour le chichou qui était encore un mignon-bébé-dans-mes-bras il y a peu. C'est là qu'on se rend compte qu'une décennie passe comme l'éclair. Puisque mes souvenirs de sa petite enfance sont, pour beaucoup, très clairs à mon esprit, aussi clairs voire bien plus que certains souvenirs de la semaine dernière.

 On le sait, le temps, aussi établi scientifquement soit-il, est dans son appréhension relatif.

10 ans, à l'échelle d'une vie, trop courte en soi, très courte parfois, c'est beaucoup. Des fois on peut avoir fait plein de choses en ce laps de temps, des fois tellement rien... Plein de choses peuvent s'être passées, des fois pas tellement.

10 ans, à l'échelle de l'univers et de son évolution sur des millions/milliards d'années, c'est "peanuts".

Quoiqu'il en soit, 10 ans, à l'échelle d'un enfant, c'est beaucoup, une vie aussi. Le temps s'étire quand on est petit ; un peu hors du temps, on n'a pas trop d'obligations, de contraintes, disons plutôt, le mot semble plus approprié, de responsabilités, et on n'a pas trop, enfant, au début surtout, la notion du temps.

 

 Le chichou est par nature réfractaire à l'effort, anti contrainte... Mais il a toujours bien travaillé, parce que le savoir l'intéresse et le bon résultat le motive. Espérons que cela suffise pour le maintenir bien au-dessus (vaut mieux, en école privée dite "à pression") des flots les années à venir.

 Je côtoie des parents, des mamans surtout, qui sont très stressés par tout ce qui concerne les études (et les activités extra-scolaires tant qu'à faire) de leurs enfants. Je serais plus ambivalente : de nature éminemment anxieuse, j'aurais tendance à ignorer et éviter/contourner les choses potentiellement anxiogènes plutôt qu'à les prendre à bras-le-corps (ce qui n'est pas forcément une bonne chose).

 En tout cas, Chichou doit être allergique au bouleau (au moins), nous dit le médecin, qui lui prescrit de l'aerius et du collyre. J'ai failli, le médecin étant lui-même plaisantin, me laisser aller à un jeu de mots facile, d'où le titre du billet.

P3290196

 J'ai trouvé que les couleurs de la salle d'attente s'accordaient

 divinement bien avec les couleurs de la choute.

 P3290193

Qui nous y a attendus, plongée dans la lecture de l'imagerie des princesses.

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 20:59

  Il n'écoutait que d'une oreille : il avait prêté l'autre au printemps. Des chiens passaient, laissant de grandes traînées d'aboiement ; les carrefours étincelaient comme des clairières. (Les innocents de Paris) J'arrive au bout du livre, mais difficilement, car j'ai repris le vélo, difficilement aussi, la faute à la vieillesse du matériel, et non de la cycliste, quoique.

Poussin, Le printemps, Paris, ML  Le printemps, ou Adam et Eve au paradis terrestre,

par Nicolas Poussin, musée du Louvre

 Difficile de se plaindre du travail quand on a la chance d'en avoir un. Je relativise notamment en me rappelant le temps où en cherchant vainement j'enviais la place de la caissière du supermarché.

 Ingrat de se plaindre des enfants quand on a la chance d'en avoir. Des plutôt charmants en plus. Id. pour les proches, famille ou amis.

 Ridicule de se plaindre de ses moindres maux physiques quand on a la chance de ne pas avoir une maladie grave.

 En bon Français, on a l'impression que quand on ne se plaint pas, c'est comme si on n'avait rien d'intéressant à dire. Ne dire que du positif, c'est suspect, comme mensonger. Alors que ce peut être de la pudeur et du réalisme, de la discrétion aussi. Par rapport à la vraie souffrance de certains.

 À part ça, j'en connais qui ont réservé en Corse, cet été, alors que nous, pour l'instant, il n'est pas même prévu qu'on aille dans le sud du continent. Ça m'éneeerve !...

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 05:30

 Encore une citation livresque (La faute au métro !), sur l'indifférence, même, surtout, par beau temps de printemps (Les innocents de Paris) :

Il se sentait si sûr de lui [...] il faisait si beau !

Mais un chien perdu passa devant l'enfant, entraînant avec lui, d'un seul coup, tout son printemps !

On était sûr à le voir (le chien), le coeur se serrait tellement on était sûr qu'il tournait le dos à la bonne direction, que chaque pas l'éloignait de sa vie, et qu'il ne se hatait aussi obstinément que vers sa fin.

[...] Il comprit que la rue se moquait pas mal du chien ; les gens se retournaient bien sur son passage, comme ils le font des enterrements, mais ils repartaient nullement ébranlés dans leur certitude d'avoir raison.

[...] Maintenant il ne rencontrait plus dans cette rue que des ennemis.

 À propos de chiens et d'enfants des rues parisiennes (pauvres, livrés à eux-mêmes, formant des bandes), petite, en CM2, j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque de la classe. En croyant que ça parlait réellement de chiens perdus... Alors que, comme la couverture, faisant référence au film adapté du livre, le montre, ça parle d'enfants et d'un juge d'instruction.

chiens 1 

 Je l'ai acheté plus tard, en souvenir, que j'avais bon. L'ai ressorti et posé récemment sur la table de nuit du chichou lui suggérant de le lire. Mais il était dans Cent jours en enfer, tome I (Il y en a au moins 12.)... Et me réclamant la suite de Percy Jackson... Enfin, il a bien aimé, sur le thème des "enfants perdus", malgré l'image et le son pourris, La guerre des boutons. Et même, s'agissant de films français anciens, La vache et le prisonnier (là aussi malgré des conditions techniques détestables). Bientôt, on attaque La traversée de Paris...

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 04:58

 Chichou est accro aux infos, comme son père. Du coup, il était scotché à BFMTV mercredi dès son lever. C'est une bonne chaîne d'information, je trouve, pas trop sensationnaliste. Mais vu l'information - unique - du jour les redites étaient nombreuses. Je crois que Chichou a voulu suivre ça comme il l'aurait fait d'un film d'action. Guettant la moindre avancée de l'histoire, attendant haletant le dénouement. A travers les média, la réalité rejoint la fiction. En tout cas, au niveau des sensations induites chez le (télé)spectateur. En plus fort parfois, car, quoiqu'en disent certains, on sait bien, même quand on n'ose y croire, que c'est la réalité. Malgré les interventions, relativement intéressantes, des analystes qui se sont succédé, les quelques infos nouvelles apparaissant ici puis là, la fausse information comme quoi le tueur (appelé le principal suspect puis aussi le coupable présumé) se serait rendu, il s'est lassé, car, il faut bien le dire, pas grand-chose ne se passait, ni en faits ni en images, le vie est parfois lente.

 A l'école, ils ont fait mardi à 14 heures (à 11 heures ils étaient en visite à l'opéra Garnier) une minute de silence, assis et non debout (C'était insuffisamment solennel ; il y en a un qui a rigolé...), et la maîtresse (de CM2) ne leur a parlé de rien. Même s'il ne fallait pas forcément en parler des heures je trouve qu'une petite explication donnant éventuellement lieu à une petite discussion aurait été bienvenue. Vu que les enfants, choqués, en parlaient beaucoup entre eux dans la cour de récréation, vu qu'il y avait cette minute de silence imposée.

 Une collègue était contre la minute de silence (Naïve, je ne pensai pas qu'on put l'être.), contre le fait qu'on parle d'un événement tragique à des enfants de primaire (Dans sa maison ils n'ont pas la TV.) : il faut les protéger. Oui, préserver l'innocence des enfants de l'horreur existant dans un monde extérieur à leur environnement proche, bien sûr. N'empêche, ils font partie de ce monde dans sa globalité et sa réalité, ils ne vivent pas dans une bulle hermétique, confinés dans leur imaginaire (surtout s'agissant des enfants de plus de 7 ans). Quoiqu'il en soit (en parler ou pas), la minute de silence est, il me semble, la moindre des choses pour exprimer une solidarité, nationale ou tout simplement humaine, contre l'adversité, une compassion, aussi symbolique soit-elle, envers les victimes et leurs familles.



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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 15:01

 Ce matin-là le printemps vous prenait sous les bras pour vous faire marcher comme un petit enfant. (Les innocents de Paris, 1965). J'aime l'écriture, métaphorique, de Gilbert Cesbron. En cette phrase le ressenti d'un temps printanier est si bien exprimé.

 Voyant revenir les fleurs, la choute, de bonne humeur, multiplie les dessins pour son amoureux : ils les représentent côte à côte, elle portant couronne sur ses longs cheveux blonds, lui, le cheveu ras et roux, la cape sur les épaules. Je vais me marier avec lui demain dans un château. Merci à Blanche-Neige et à Aurore dite Rose dite La belle au bois dormant, notamment.

 Je dis à Mari de préparer ses sous pour la fête au château... Et ça me fait penser au Père de la mariée (Father of the Bride, de Vincente Minelli, 1950), film apprécié par le chichou, tiens !, quand Spencer Tracy, anéanti par les dépenses occasionnées par le mariage de sa fille (jouée par Elisabeth Taylor), réalise, tout sourire, que pour ses deux fils la situation sera différente, inversée, ce sera aux parents de ses futures belles-filles de "casquer"... Rappelons qu'en Inde, à ma connaissance, perdure (le problème de) la dot pour les filles.

 Nous on s'est mariés à l'automne. Juste à la mairie du XVe.

coeurs de marieJ'ai acheté des coeurs de Marie roses.

À cause du nom, à cause du coeur.

 

 

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 13:14

 Les chaussures de la choute étaient drôlement usées, sur le dessus au bout et dessous partout. Le magasin de chaussures, soldes depuis longtemps terminées, faisait d'importantes promotions. Comprenez 35 euros au lieu des 65/75/85 initiaux... La marge de départ, pour le commerçant, apparaissant dans toute sa splendeur. Evidemment en taille 27 il n'y avait plus le joli modèle mauve de la vitrine. La commerçante voulant à tout prix se débarrasser de ses articles de la saison passée me laissait à 35 euros (le prix des mauves, le prix que je ne voulais/pouvais pas dépasser, lui ai-je dit) toutes les paires à 40 (trop bon). C'est comme ça que nous sommes ressorties, Choute (Chichou était là, patient, mais ne joue qu'un rôle très secondaire dans cette historiette) et moi, avec les mêmes bottines, brillantes, noires, au pied. Les siennes étant plus chaudes que les miennes, ça tombe bien, le temps se radoucit...

 Les nouveaux modèles, printaniers étaient bien jolis, tentants. Les chaussures sont vraiment un produit de luxe (comme le fromage... Et aussi : le poisson, la viande, les fruits et légumes... Les appartements, les maisons... Certains loisirs aussi... Liste hétérogène et non exhaustive.), pour les petits, comme pour les grands ; mais pour les petits c'est plus embêtant, car ils n'apportent pas forcément tout le soin requis à l'objet et en plus leurs pieds grandissent.

P3100097



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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 13:04

- Le rhume est revenu. Pleine lune et rhino-pharyngite s'accordent pour raccourcir les nuits des pauvres humains. Bon, tant qu'on évite la grippe, ça peut aller.

- La choute aime et maîtrise le saut à deux pieds. Quand le chichou est moins coordonné.

- Le vélo est crevé, le métro pas rigolo, mais permettant, debout-coincé-comme-une-sardine ou assis-avec-un-peu-d'chance, de lire un bon livre.

- La choute dessine des maisons roses pour son escargot-fille, petite coquille trimbalée d'une pièce à l'autre.

- Une chance que je ne travaille pas le mercredi, on a toute la journée pour passer au magasin acheter une fourniture réclamée par la maîtresse. Ben non, on est bien passés au magasin, pour diverses choses, dont des nounours en guimauve urgents, mais ce n'est que le lendemain matin que le chichou, en se préparant pour l'école, se souvient qu'une pochette transparente à élastiques est demandée... Comme quoi il décompresse bien le mercredi.

- On lui a ôté son appareil dentaire (ce qui aurait dû être fait depuis des mois) ; il a ressenti comme un vide, une liberté retrouvée, une sensation bizarre. On lui/nous propose pour la suite du programme un autre appareil, plus dérangeant encore, à ne porter selon cette orthodontiste enjouée et chère payée (pour un travail vite fait) que la nuit pendant 6 mois. À porter dès la rentrée de l'école jusqu'au lendemain matin pendant un an selon une autre orthodontiste, plus rébarbative et moins onéreuse, sans succès garanti en plus a-t-elle bien précisé. Où est l'arnaque, où se situe le choix, sans parler de l'envie... img405

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