Là d'où je suis malheureusement revenue,
ayant retardé de trois jours mon retour, pour rester plus près du soleil (sachant qu'il était avare de sa présence ailleurs)...*
Il y a la plage, le soleil et...
la mer.
Dans laquelle on se baigne et nage. Au-dessous d'un ciel bleu azur (parfois traversé de quelque nuage blanc pas bien méchant).
Une place pour les boulistes.
Quelques maisons autour (de moins en moins nombreuses chaque année) qui résistent, cernées par les immeubles, convoitées par les entrepreneurs sans scrupule.
Comme on est près de la mer il y a plein de bateaux.
Un paquebot de croisière que l'on peut photographier depuis l'étage supérieur, et extérieur, du bus.
On conduit des hors-bords.
Un paquebot de croisière, qu'on peut photographier depuis la terrasse de l'appartement...
Et les incroyables yachts du port Canto.
Parfois, rarement vu(s) d'ici, des incendies, heureusement pour nous pas trop près. Mais, apercevant au loin les flammes, on imagine l'enfer que ça peut être pour les riverains et les pompiers.
Sinon, il y a des fontaines.
La pêche aux petits crabes gris (si on a de la chance), aux méduses roses (Quand on n'a pas de chance !), aux petits poissons jaunes, aux bébés crevettes grises, et aux bernard l'hermite, que l'on remet à l'eau, après les avoir longuement observés "se mettre des pâtées".
Le soir, c'est la pêche aux canards (pas gratuite, celle-là ! Mais, du coup, récompensée...).
Les forteresses sont chaque jour à rebâtir.
Et hormis la plage bien chauffée il y a les squares ombragés par les mûriers
Ce qui est beau dans ce petit paradis-ci, au sud-est de notre pays, c'est le site, sa mise en valeur, la luxuriance de la végétation (l'abondance des palmiers divers et des pins parasols riches de pommes), l'esthétisme "sudiste" des façades, la douceur de la lumière sur la baie et la Croisette, la clémence inestimable du climat en bord de mer Méditerranée et ses immédiats bienfaits sur la santé.
* Pour mieux y retourner, quelques jours, à la fin du mois, une dernière fois. Ma grand-mère vendant, à son corps - et mon corps - défendant, l'appartement qu'elle avait eu la très bonne idée, et l'heureuse possibilité, d'acheter il y a plus de 30 ans.
Merci à mes fidèles lecteurs et lectrices, à celles qui n'ont cessé de me faire des commentaires qui me font chaud au coeur.