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  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 16:12

Le cuistot en chef de la famille (= mon mari) gamberge,

depuis dimanche (10/12/06), sur les menus de réveillon (d'habitude c'est à propos de son travail qu'il gamberge, c'est moins "folichon"). Il a sorti une pile de mes/nos livres de cuisine (recettes tentantes relevées ici et là et collées sur des feuilles elles-mêmes glissées dans des lutins, et parfois mises en pratique, ouf) et s'est mis à lister les plats susceptibles d'être choisis, par lui et la famille. Je ne suis pas très viande (lui si), ça lui pose un peu problème. Les deux années précédentes il a fait de la lotte, à l'américaine. Très bonne, mais faut changer. On se lasse parfois de ce qu'on aime... Mais jamais de ceux qu'on aime...

Je me charge du ou sûrement des desserts. Quant aux entrées on s'en partage la réalisation. Il y aura peut-être des croustillants aux poireaux ou/et aux crevettes (mais où est ma recette ?). On mettra les bonnes recettes ici. A commencer par celle aux poireaux :

Pour 6 personnes :
6 feuilles de brick
200 g de poireau
200 g de brousse ou de ricotta
50 g de parmesan
1 oeuf
1 cuillère à soupe de graines de fenouil
50 g de beurre

Laver les poireaux et les couper en fins bâtonnets (de quelques cms de long).
Ecraser la brousse dans une assiette creuse.
Fouetter l'oeuf dans une terrine, ajouter la brousse et le parmesan.
Saler et poivrer, ajouter les graines de fenouil.
Faire fondre le beurre dans une casserole, y faire blondir légèrement les poireaux.
Retirer et y verser le mélange précédent.
Allumer le four à 210°C (th.7).
Couper les feuilles de brick en trois dans la longueur.
Beurrer au pinceau trempé dans le beurre fondu tout le bord des feuilles.
Déposer une cuillerée à soupe de farce au poireau au bord de chaque feuille et rabattre les deux bords sur la farce.
Rouler la feuille en enfermant la farce et tartiner les paquets ainsi formés (vaille que vaille) de beurre fondu.
Les poser, non serrés, dans un plat à gratin (tapissé d'un papier en aluminium ou sulfurisé).
Laisser cuire 15 minutes environ, jusqu'à ce que les feuilles soient dorées et paraissent croustillantes (d'où le nom de la recette).
Servir chaud, tiède, ou froid.

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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 11:35

Ce matin, pas original, mais pas forcément habituel et hebdomadaire, les courses alimentaires.

Dans l'esprit "je me nourris" de Noël.

Ce fut, sinon franchement exotique,
pas inintéressant et, heureusement, rapide.*

* Et photographier ses courses sur le tapis de la caisse ça aide grandement à patienter s'il y a ralentissement de dernier moment. S'il y a ralentissement, comme souvent, bien avant, l'arrivée au tapis, il y a possibilité de s'adonner à la photographie (numérique s'entend...) aussi : produits dans le chariot, rayonnages environnants, têtes des gens (?)...

Pendant que mijote, préparé avec amour par mon homme (moi je me charge des mets sucrés et des quiches et autres tartes salées) :

C'est la photo du magazine parce que la réalité en train de mijoter ne ressemble pas à celle retouchée pour la postérité.

Sans aucun doute se cera bon. Il est midi, bon appétit !

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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 10:58

Une recette de cake au chocolat,

(de la Maison du Chocolat, revue et corrigée par Pascale Weeks, puis par moi) à faire s'il continue de pleuvoir, voire s'il se met à neiger, à la maison ce week-end. Il a régalé les invitées du chichou de mercredi et leurs parents. De fins gourmets ou/et de grands gourmands assurément.

180 g de chocolat noir fondu avec 150 g de beurre demi-sel. Ajouter 4 jaunes d'oeufs, 140 g de sucre (mieux vaut du sucre glace si on en a),  65 g d'amandes en poudre et 80 g de farine. Puis les 4 blancs d'oeufs montés en neige.

Simple et pas compliqué, et bon à manger. Pas de photo, car tout mangé.
Petit article, court mais d'intérêt gastronomique non négligeable j'espère.

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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 09:08

En arrivant au travail au petit matin...

Hier soir, pas réussi à "traîner" le petit (au karaté), toujours pas arrivée à convaincre le grand (de s'entourer de minets). Y a des jours comme ça où rien ne vous réussit, n'est-il pas vrai ? Et d'autres où les réussites s'enchaînent, sans qu'on les attende même. Mais ces jours-là sont bien moins nombreux que les jours sans, ce me semble. Alors, pour se consoler, rien ne vaut un fondant : 500 g de crème de marron, 100 g de chocolat noir fondu, 100 g de beurre fondu, et 3 oeufs. Le tout mélangé, ça fait un fondant parfait, une recette facile et très rapide non seulement à énoncer mais à réaliser pour les fêtes.

Hier soir, on a reçu la photo individuelle faite à l'école. "Il est beau, c'est bien lui !" A fait remarquer la responsable en chef du centre de loisirs. "Tu verras, quand tu seras grand, ça te fera des souvenirs !" Cher lot de photos souvenirs (petites, moyennes, grandes), en fait. Dont on ne sait que faire après. En plus on prend le kitchissime porte-clefs, collection(ite) oblige. "On ne voit pas que j'ai les cheveux n'importe comment." Dit le chichou, plutôt content. Coupés in extremis par ses parents la veille, faute de coiffeur ouvert le dimanche. Depuis, une coiffeuse - qui a étudié pour, c'est un métier - a tout arrangé.

Hier soir, le facteur est passé. (Je croyais que c'était les voisins qui venaient rendre le constat de dégât des eaux rempli.) Chichou, préposé au choix entre tous les calendriers proposés (paysagers, animaliers, pas "terribles" cette année, pas beaucoup plus que les années précédentes d'ailleurs, et pas très novateurs), a craqué, sans hésiter, sur le calendrier de Franklin, et "il faudra l'utiliser, pas comme celui-ci de Oui-Oui qui est beau et qu'on n'utilise jamais"... Je voulais donner 5 euros, mon mari, généreux, m'a suggéré 10, alors j'ai coupé la poire en deux. Ca nous en a coûté 7 euros, le facteur avait l'air content...

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 16:24

Ont fait

des biscuits animaliers (vaches, chevaux, lapins, cochons).*

Regardé

une série animée.

Lu

des histoires de Noël, avec Jésus bébé.

Et ont ainsi passé un bon après-midi.

* 100 g de beurre mou, 100 g de sucre roux, un oeuf, une c. à soupe de lait, 200 g de farine (voire plus), 1/2 sachet de levure chimique, une c. à café de cacao. Emporte-pièces de pâte à modeler ("Play-Doh") pour découper les formes.

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 16:31

Sensible à la  "collectionnite", je fais une espèce de collection des recettes de chocolat chaud. Et une envie d'en "tester" une nouvelle me prend chaque veille de week-end hivernal.

Même si, finalement, l'un des chocolats chauds que je préfère jusque-là est de ma fabrication - à base de carrés de chocolat au lait, de grande renommée. Et qu'un autre de mes chocolats chauds préférés se trouve dans un lieu de consommation "huppé". Situé près de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. Quand on se place face à l'église, ce n'est pas le lieu de droite (ça pourrait) mais celui de gauche. Trop cher à consommer (à gauche comme à droite j'imagine). Et encore je n'y suis pas retournée depuis le passage à l'euro qui a fait tout augmenter.

L'important dans la consommation, dans un lieu dévolu à cet effet, de nourritures terrestres ou de breuvages divins, c'est, notamment, la façon dont on est installé, l'endroit où l'on est pour les consommer. Confortablement sur une banquette ou dans un non moins confortable fauteuil dans lequel s'enfoncer (et bouquiner). Avec une belle table à sa portée (pour écrire/dessiner ou/et, quoiqu'il en soit, s'étaler). Avec, devant soi et sur les côtés, une jolie vue : des choses, des gens, des paysages, à l'intérieur et par la fenêtre, à regarder. Une musique douce, quelques voix, conversations diffuses, pas plus. Il y a quelques lieux publics, privilégiés, comme ça, pas mal de par le monde, trop peu par ici.

Pour le chocolat chaud de ce week-end, à déguster chez soi, tout seul ou à plusieurs, il n'y a qu'une recette mais elle a l'air intéressant(e). Elle est rapide, elle est facile, nous est-il dit, pour 4 personnes. 1/2 l de lait entier, 1/2 de crème fleurette, 20 g de sucre. A faire bouillir ensemble. Ca peut aller. A verser progressivement sur le chocolat noir haché... (440 grammes... 120 g de noir à 70 %, et 120 g à 66 %...) En fouettant, c'est important pour obtenir de l'onctuosité. On n'est pas couché.

Le week-end est pour beaucoup de mères de famille synonyme de courses et de ménage... Alors voici une petite blague comme pour alléger cette lourde charge : quelle est la différence entre un homme et un chat ? Aucune. Tous deux ont très peur de l'aspirateur.

Je la trouve très drôle. Mon mari, qui ne touche jamais l'aspirateur (d'ailleurs cela fait un moment que je n'y touche plus non plus parce qu'il se délite de partout), pas du tout.

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 09:34

Parce qu'en période de fêtes (approchant) il faut toujours avoir sous le coude plusieurs recettes.

Parce qu'on a fait les noix, les noisettes, utilisé les amandes mais pas encore les pistaches.

Parce que plus on a de bonnes recettes pâtissières mieux on se porte.

Parce qu'en début de journée de travail mieux vaut penser à autre chose qu'à ce qui va constituer l'essentiel, ennuyeux, de cette journée.

Voici encore une délicieuse recette facile à réaliser, celle d'un CAKE AUX PISTACHES.

100 g de pistaches (mondées et non-salées) mixées, auxquels on ajoute 100 g de beurre fondu, puis 150 g de farine avec 1/3 de sachet de levure chimique, puis 150 g de sucre en poudre. A cela on incorpore 2 oeufs et un pot de yaourt nature (125 g).

Le tout bien mixé et versé dans un moule à cake beurré cuit environ 30-40 minutes (toujours th.6, 180°C).

La petite touche qui améliore "l'ordinaire" : sur le gâteau refroidi, on verse un sirop de citron fait comme suit. 50 g de sucre dissous, à feu doux, dans 5 cl d'eau. Dans ce liquide en ébullition ajouter un zeste d'1/2 citron. Garder sur le feu 5 minutes.

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 11:55

"Incroyable, un gâteau à la banane mangeable !"

A dit mon mari (fier de lui), qui n'en peut plus des gâteaux à la banane qui ne le sont pas, mangeables. Et il y en a, des tas, pour lui en tout cas. "Il ne doit pas y avoir beaucoup de bananes dedans ?", s'interroge-t-il, auprès de sa mie.

"Ben non", répond celle-ci, " il n'y en a qu'une !" "Ah, ceci explique cela..." Alors voilà. LA recette.

3 oeufs battus + 150 g de beurre fondu + 10 cl de lait + 180 g de farine avec un sachet de levure.
Répartir cette pâte dans deux saladiers. Ecraser une banane avec une fourchette, puis l'ajouter à la première moitié de la pâte, mélanger bien.

Ajouter  2 cuillères à soupe de cacao en poudre et 75 g de chocolat noir râpé à la deuxième moitié. Mélanger.

Beurrer un moule à cake, y verser la préparation au chocolat puis celle à la banane. Enfourner environ 40-45 minutes à four th.6 (180°C).

Faute d'avoir pris une photo du dit objet de désir,

ceci est une illustration ludique, avec correspondance de couleurs.

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 09:49

Les quatre couleurs. En alternance.

Il s'agit des thés, à boire à outrance. C'est bon pour la santé. On nous le dit. Le thé vert lutte contre le vieillissement prématuré des cellules, contre les maladies dégénératrices comme les maladies cardio-vasculaires ou les cancers... Le thé noir stimule (mais ralentit l'assimilation du fer lorsqu'il est pris pendant un repas). Le rouge (nommé "Rooibos", provenant d'Afrique du Sud) a des propriétés disgestives et apaisantes (mais diurétiques comme les trois autres). Et le blanc contient les mêmes nutriments que le vert qui ralentissent le vieillissement. Après le chocolat (qui a des propriétés gustatives certaines) on ne pouvait ici passer sous silence le thé, son existence, sa consommation à promouvoir.

Après (et même avant) avoir regardé, en passant du vert au rouge, l'émission (sur M6) sur le fonctionnement des grands supermarchés, je ne mets plus les pieds dans un "hyper". Je ne veux pas engraisser ses employés haut placés, ni cautionner le gâchis occasionné (Pauvres poissons et autres crustacés décédés, loin de leur mer nourricière, pour rien...) (Et les pains et pâtisseries invendus, ne sont-ils bons qu'à faire de l'engrais ?). Ces magasins sont trop grands, trop chers, trop bruyants, trop avides de nous prendre notre temps et notre argent. Les "supers", et les petits magasins dits de proximité, ce n'est pas mieux puisque les prix y sont plus élevés...

Ne reste que les "hard discounters", comme on les appelle durement, pour me servir. J'y trouve du respect quant au rapport (mini)prix-(très bonne)qualité (question goût sinon santé ?). Le client ne se sent par eux ni exploité (seuls leurs employés le sont ?...) ni méprisé. On n'y est pas abruti par le bruit, la publicité. Quand on en sort, sans avoir regardé de près la moindre étiquette (rien à comparer, et rien dont se priver), c'est satisfait d'avoir vite fait un panier bien rempli sans avoir été pour autant "ratiboisé". Quant au gaspillage animal ou végétal, ou "environnemental", je ne sais... (comment lutter, sans arrêter de consommer même de façon limitée.)

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 15:08

Par et contre ce temps pourri,

quoi de mieux que de se mettre au coin du feu (en vrai ou imaginé), sinon au coin du sapin illuminé, avec à la main une tasse de chocolat chaud fumant ?

Pour ce week-end, donc, un beau projet :

Trois recettes de chocolat chaud, selon deux maîtres pâtissiers renommés, à essayer à tout prix.

Un triple projet pour ce soir, demain après-midi et après-demain aussi. Le goûter est par ce temps hautement conseillé.

(1ère recette) Un litre d'eau boulli avec 100 g de sucre, auquel on ajoute 260 g de chocolat noir fondu et 50 g de cacao en poudre. On fouette le tout qui cuit. Au premier signe d'ébullition (nouvelle) ôter la casserole du feu et passer au mixeur le liquide chocolaté. C'est pour quatre personnes... Que cela peut-il donner sans lait ?

La seconde recette (pour 6 personnes) paraît plus alléchante (mais plus longue à préparer) : à 240 g de chocolat noir haché, dans un saladier, on ajoute 50 cl de lait bouilli avec 50 cl de crème liquide et 2 cuillères à soupe de sucre. Versé en trois fois sur le chocolat, en mélangeant à chaque fois. Et le tout est mixé.

Puis on chauffe 20 cl de lait avec 10 g de cacao (amer). On fouette 2 minutes environ. Et on dépose des cuillères de mousse de lait sur les chocolats chauds. Cette dernière touche paraît relativement délicate.

Quant à la troisième (pour 4 personnes), elle est au café : à 60 cl de lait et 6 cl d'eau bouillis on ajoute 5 g de café moulu et on remue 2 secondes (c'est court). On filtre avec une passoire (de préférence tapissée d'un linge fin...). On reverse dans la casserole et on laisse chauffer sans laisser bouillir. Puis on ajoute 50 g de sucre, 115 g de chocolat noir haché et on remue jusqu'à ce qu'il soit fondu. On mixe in fine.

Bonne dégustation !

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