C'était le week-end de la cousinade, réunion familiale sise dans l'Hérault. Malheureusement il n'a pas fait aussi beau qu'espéré au moment de fixer la date. Près de quatre heures de train depuis Paris et retour. La chichoute n'a dormi, "vaincue", que les dernières minutes de l'aller (au retour, elle s'est endormie dans le métro). Samedi comme dimanche Chichou s'est baigné, avec son oncle (mon grand frère), les deux seuls à avoir eu ce "courage". C'est après qu'il eurent un peu froid, vent tournoyant aidant (Moi qui n'aime pas le vent, surtout pour ce qu'il fait aux cheveux longs en bord de mer, j'étais servie !)... La pluie a interrompu la partie de pétanque mais pas celles de rami. Moi j'ai surtout gardé, suivi Chichoute qui n'a pas daigné faire de sieste. Elle a goûté de tout, pour la première fois de la seiche à la rouille, de bons fruits - cerises et abricots à point (chose rare au nord de la Loire). Cette réunion de famille, côté paternel (sans le "paternel", occupé par ma famille maternelle), a fait plaisir à tous, adultes et enfants (il n'y avait malheureusement que les miens), les absents, qui comme chacun sait ont toujours tort, auront une seconde chance l'année prochaine, on remet ça, avec un espoir, non dissimulé, de rituel annuel.
Les péripéties non footballistiques (comme un reflet de l'ambiance au bureau !) des Bleus nous ont donné lecture et ont suscité des commentaires désolés. Je ne savais pas que l'Equipe était si bien écrit (et ce n'est pas ironique ; je ne parle pas des propos rapportés bien sûr !).
Le restaurant était bien situé.
Sous la serviette le chichou.
Sous la tétine la chichoute.
On a fait le plein, non nécessaire car on n'en manquait pas, de coquillages. Trop jolis pour être ainsi laissés sur la plage par le chichou. Qui s'est en outre occupé de nourrir et observer ("courir" - c'est sans surprise le plus gros/grand qui a gagné, mais le tout petit était bien mignon ; dormir aussi, il leur a fait un enclos !), des coques habitées : quelques beaux escargots, pas peureux, sortis avec la pluie. Ils font un trou dans la feuille de salade pour la manger, m'a montré mon naturaliste en herbe, fin observateur. Et, ô divine surprise, on voit le morceau de feuille passer dans l'escargot (sa peau est transparente) !
Au contraire du chichou au même âge la chichoute n'hésite pas à s'éloigner de sa maman sans se retourner. Chichou découvrait volontiers le microcosmique (le sable, la mer l'attiraient), chichoute serait plus portée vers le macrocosmos peut-être (les grands espaces l'appellent)...
Nous avons eu la chance de dormir très confortablement installés sous un toit, d'autres ont dû se contenter d'une tente secouée par les éléments "déchaînés".
Dimanche, Chichou et son oncle se rebaignent.
Le vent chasse les nuages,
mais Chichoute a remis le "toto" (manteau).
La plage, vide hiver comme été, quasi privée (l'accès est camouflé), n'est vraiment qu'à deux pas. Mari loyal préfère les plages bretonnes, moins planes. Marie, loyale itou, préfère les plages plus à l'est (du sud), plus fréquentées, ouvertes à tous, où écouter les conversations des estivants participe à la détente... Mais la solitude face à la mer a quelque chose de grand.
Le dimanche après-midi on a rejoint la petite gare,
pas plus fréquentée que les plages, logique.