Les fraisiers ont poussé.
(Mais les fraises sont encore vertes.)
Et, help, l'un des bacs est attaqué par des pucerons, snobés par l'araignée et la coccinelle qu'on leur a imposés comme colocataires (et qui ont visiblement déménagé).
Des pigeons se sont romantiquement rapprochés.
C'est joli de les voir amoureusement se bécoter.
Maintenant on ne les voit plus, ils doivent être en train de couver.
J'ai vu, de derrière ma fenêtre, l'hiver passer, sans, heureusement, en subir les frimas (d'autant que mon thermostat interne est déréglé, en surchauffe permanente), le printemps arriver... J'ai aperçu du mois de mai les aléas. Et j'espère vivre l'été (qu'on espère beau et chaud) autrement qu'enfermée.
Et Chichou s'est mis à lire tout seul, à certains moments de la journée ou le soir avant de se coucher.
A étudier studieusement, j'en limite le temps ("5 minutes seulement pour les devoirs, faut pas pousser, il ne devrait, légalement, même pas y en avoir !").
Les sorties continuent pour lui.
Etre seul avec son père n'ayant pas l'air de lui déplaire.
Après les "hautes sphères" de Paris - la Tour Eiffel, le Sacré-Coeur, la Tour Montparnasse -
le voici sur terre redescendu (mais toujours l'esprit dans les gratte-ciel suspendu). Au jardin des plantes ici.
Le temps passe, vite malgré tout.