Le fonctionnement du blog après sa mise à jour recèle quelques mystères pour moi. Je me serais bien passée d'un tel changement.

 J'ai emmené le chichou (la choute préférant rester à la maison, avec ses Glup's...*) au 14 rue de la Rochefoucauld, Paris 9e. À cette adresse s'élève la maison-musée de Gustave Moreau (1826-1898). 1er prétexte à cette visite (s'il en eut fallu un ) : le rez-de-chaussée a réouvert le 22 janvier après un an et demi de travaux. 2e prétexte : l'entrée est gratuite le 1er dimanche du mois. 3e : Paris est si petit pour ceux qui l'aiment d'un si grand amour...

 * Je ne savais pas que ces petits animaux en caoutchouc (de fort bonne qualité) obtenus chez Esso dans les années 70 portaient ce nom (Vive Internet et Google !). Je suis contente quand mes enfants s'attachent à des jouets que j'affectionnais moi-même et que j'ai pieusement et soigneusement conservés pour eux.

 Impossible de publier les photos... On n'arrête pas le progrès.

  C'est le 1091e billet que j'écris pour ce blog.
  Je les ai comptés, et recomptés, tout récemment, (pour cause de copier-coller) ça a pris du temps...

 Moins "marrant", je dois compter, et recompter, aussi tout ce que j'ai fait durant cette looooongue année au travail, avant l'entretien avec la chef (ô joie). Laquelle part heureusement à la retraite en septembre (ô vraie joie). Sachant qu'on peut toujours avoir pire. Le pire étant (en fait) toujours certain, comme se plaisait à dire mon ancien chef. Celui que j'aimais bien, parce qu'il était courtois et respectueux et parce qu'il était intelligent et savant. Entre autres. Des qualités qui ne courent pas les rues, quoiqu'on en dise ou pense.

 On est allés voir l'exposition Durand-Ruel, au Palais du Luxembourg, avant qu'elle ne se termine (le 8 février). Trop de monde, au jour et à l'heure où l'on a pu s'y rendre, pour apprécier comme il se devrait. Des oeuvres qui sont pour la plupart très belles (si l'on aime les impressionnistes, condition sine qua non évidemment). Beaucoup en provenance de collections américaines ou/et particulières. Il y a des gens richissimes, quand même !...

 J'aime particulièrement - depuis que je le connais mieux - Renoir, des tableaux comme Sur la terrasse (mais ma photo est vraiment trop trouble) ou Melle Legrand (Une fillette aux longs cheveux blonds... Que je n'ai pu prendre en photo.). Et La toilette de l'enfant de Mary Cassatt (que j'ai déjà montrée, je ne sais trop où, dans ce blog...).

C'est bien encadré, comme dirait Mari qui n'est pas critique d'art...

Et qui a vu une ado jouant - au milieu de ces chefs-d'oeuvre -

 au Tetris sur son téléphone portable...

 Plus qu'à aller à la bibliothèque (au niveau - 1, là où je vais m'entretenir avec ma chef...) consulter le catalogue de l'expo pour retrouver le nom et la provenance de ce tableau de Renoir dont je n'ai pas photographié le cartel. Vraiment trop de monde pour ce faire...

PS : La tasse de thé (ou de chocolat... La question reste entière.), vers 1877-1878, huile sur toile, 100 x 81 cm, collection particulière. Tableau resté 20 ans chez Renoir avant d'être vendu 2500 francs à Durand-Ruel (chez lequel il occupa une place essentielle), puis vendu en 1937 à Edsel Ford (de Détroit).

  Pas mal de pluie pour les enfants en Normandie, mais de bons moments de détente intra et hors muros. Pas mal d'émissions intéressantes en replay pour moi. Une pile de DVD qui reste, depuis quelques semaines maintenant, à entamer.

  Quelques jours à profiter de Paris et des amis. Un Palais de la Découverte décevant : trop de monde (un mercredi pendant les vacances), de matériel défaillant (à restaurer), d'explications absconses (et trop longues). L'expo Bazarasons porte bien son nom... À fuir, malgré (à cause de ?) sa publicité dans les média. Un atelier au musée de la poupée (chérot) , situé dans un joli coin de Paris, à l'abri de la bruyante rue du Renard. Décidément, Paris est bruyant pendant les vacances... Hors vacances, on peut trouver pas mal de coins calmes, si si.

 Le café aux chats (chérot aussi), lieu d'accueil d'une douzaine de doux matous, est un concept auquel  j'adhère, auquel pas mal de monde, pas seulement les enfants, adhère d'ailleurs. On avait réservé, comme il se devait, on a quand même attendu. Guignol et le citrouille magique, au théâtre Montsouris, c'était, comme toujours, bien. Là aussi, file d'attente de rigueur (contrairement au champ de Mars, pas moins fréquenté mais avec une organisation différente), salle bondée. Tournée des commerçants, qui se sont révélés charmants avec nos deux jolis et gentils petits sorciers de 6 ans. Qui n'ont pas manqué de remercier leurs généreux donateurs de bonbons et autres nougats bienheureusement tendres. Le bilan de cette Toussaint, sans visite au cimetière, trop loin, ce sera pour Noël, est très positif pour moi, pour nous.

 Dire qu'il y avait des - jeunes - gens pour faire la queue devant les boutiques de déguisements les 30 et 31 octobre... Si pas toujours appréciée dans la journée, l'animation de Paris est particulièrement plaisante à la nuit tombée. Et j'avoue : on a déjà décoré le sapin (en plastique). J'ai demandé au père Noël un appareil photo, le mien ayant rendu, prématurément mais pas accidentellement, l'âme.

 Les chichou et chichoute adorent le jeu de pétanque. Faut dire qu'ils sont assez doués, que le jeu n'est pas compliqué à comprendre (dans ses grandes lignes), que la place s'y prête. Même Henri Salvador y a joué, c'est dire.

 En plus des boulistes, on trouve sur notre lieu de vacances affectionné de nombreux palmiers.

 Même que la choute a voulu adopter les plus petits.

 On ne les déracinera pas, on gardera juste leurs photos pour preuves de leur adoption...

Les vacances dans ce petit paradis sont déjà finies.

 On en repart comme toujours ravis, avec déjà un brin de nostalgie.

 Et peut-être pas assez emplis de chaleur pour tenir l'année entière au nord de la Loire.

 Ils cherchent des petits poissons gris. Et moi je prends les photos de travers, car il y a trop de soleil pour que je voie l'écran de mon appareil. On ne va se plaindre d'avoir trop de soleil, ceci dit, ce serait un comble !

 Dans le coin, beaucoup d'autochtones-retraités satisfaits de leur sort, de Russes, d'Italiens. Je n'ai pas croisé de Brésiliens... Ils doivent avoir la gueule de bois après ce match humiliant, que je n'ai pu regarder jusqu'au bout, tellement j'ai trouvé triste de voir ce petit garçon pleurer dans son Coca...