Emprunté à L'invitation au voyage de Baudelaire... Mais je n'ai pas besoin d'aller loin pour ressentir ces choses-là. Je reste chez moi. Seule. Les enfants sont partis une semaine avec Mari. Dommage que je travaille, je n'ai que les soirées pour profiter de mes luxe, calme et volupté personnels, à demeure. Du coup je me couche très tard (car je suis moins fatiguée par mes soirées...) pour mieux en profiter. À l'arrivée, je manque un peu de sommeil... Mais c'est pas bien grave.
J'ai les enfants au téléphone, tout va bien. Ils se détendent. Le chichou a soufflé ses 13 bougies - savamment mises en place par sa soeur-apprentie-décoratrice-festive. (Il a eu son resto, ses nombreux cadeaux et ses non moins nombreux bisous avant de partir.) "On rentre samedi ?" Me demande-t-il (Espère-t-il ?). "Surtout pas ! Vous rentrez dimanche. Di-man-che, c'est bien entendu ?" M'empressai-je de répondre. Dimanche soir, même.
Après, je suis en vacances (enfin, deux jours seulement), ou mes vacances sont terminées, selon le point de vue auquel on se place.