J'aime beaucoup ce prénom (épicène), aussi bien pour une fille (à cause de la chanson ?) que pour un garçon (à cause de l'ange, sans sexe certes, mais à l'orthographe masculine). Ni la chanson ni le diminutif (Gaby - pour le coup, là, j'aime pas la chanson du tout) ne vont avec cet élégant autant qu'émouvant portrait-là.
Gabrielle Arnault, peinte en 1813 (à quel âge ?) par Louis-Léopold Boilly. Son petit bonnet (de nuit ?) lui va si bien... Sa petite main, posée sur le dos du chat est si... petite. Ses yeux sont si grands, son air, un peu apeuré, si particulier.
A voir, presque 200 ans après... Au musée du Louvre.
Elle me fait penser à cette petite-là, notamment sur cette photo-là, qui vit aujourd'hui, à l'heure de T'choupi. "Addicted" elle est quasi.
Qui ne s'appelle pas Gabrielle, parce que des prénoms de filles jolis il y en a pléthore.
Qui a ses cheveux d'or brossés et peignés chaque soir et matin, ainsi dénoués et décollés. À la crèche ils font attention à ce que les vêtements ne soient pas tachés mais pas à ce que les cheveux ne soient pas trempés dans la nourriture, apparemment. Elle aime bien ça, être coiffée, mais ne supporterait sans doute pas une coiffe collée sur sa tête, elle ne supporte même pas une barrette.
La crèche est fermée ce jour, pour cause de grève contre la réforme de la retraite. Déjà, si on a une retraite on sera content. Déjà que je n'ai pas particulièrement envie d'aller au bureau en vélo, encore moins en métro..., jusqu'à je ne sais quel âge "canonique". À cet âge "avancé" mais non éloigné je préférerai certainement rester chez moi à prendre le thé, avec un bon livre ; avec un esprit d'escalier, je vous conseille vivement, si vous ne l'avez déjà lu, Le bouc émissaire de Daphné du Maurier, aux ancêtres français, comme on s'en serait douté, originaires des environs du Mans, région dans laquelle se situe ce roman. Captivant, à difficilement s'en décrocher, à avoir hâte d'aller se coucher, pour le lire tranquillement, à attendre la retraite avec impatience, pour bouquiner... C'est une collègue qui me l'a prêté, comme quoi le bureau, ça a du bon.
Les grands-parents à la retraite (...) sont heureusement là pour garder l'enfant chérie.
Chichou ne pense pas à sa retraite, mais à aller à Londres, sur laquelle il lit là un livre documentaire. Mais aller à Londres, comme y séjourner, c'est devenu très cher, retraité ou en activité.
Reste que les manifestations doivent être plaisantes,
car l'été indien, c'est en ce moment.