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Chichou - en plein dans les "Mystères" d'Enid Blyton - tient à vous montrer les prémisses de son premier roman, qu'il tape lui-même (laborieusement encore) à l'ordinateur.
Résumé (de quatrième de couverture) :
Un fermier traverse l'Amérique à la recherche de terres cultivables. Il sera arrêté par un magicien fou, reprendra son chemin deux jours plus tard. A la ville suivante il sera arrêté de nouveau, accusé d'un vol de bétail mais sera relâché plus tard. Il sera attaqué par des Indiens, par la ruse il pourra s'en sortir. Ensuite il traversera le Mississipi. Il sera arrêté encore pour cause de problèmes techniques (bateau en panne). Attaqué par des alligators. (Evidemment) il va s'en tirer. Aura un accident assez rigolo. Et arrivera enfin au Texas sans plus trop de problèmes.
Premier chapitre :
Ce jour-là n’était pour moi pas comme les autres, ce jour était celui où moi, ma femme et mes onze enfants partons pour le texas. Bien sûr ça n'ira pas très vite avec cette vieille charrette toute trouée mais à mon avis si on n'est pas trop attaqués on y arrivera peut-être. D'ailleurs nous sommes en route depuis une heure et je n'ai compté que trente attaques d'Indiens et de bandits.
On a déjà parcouru un bon bout de chemin quand tout à coup je n'en crus pas mes yeux ! Bien sûr j'aurais pu rêver mais alors là ! J'ai cru voir le papa Noël ! Bien sûr ce n'était pas lui. En m’approchant j'ai remarqué que ce n’était qu’un vieux papi. A vrai dire on était conplètement perdus, j'allai lui demander mon chemin quand un lapin m'a sauté au nez ! J'étais en train de l'étrangler quand le papi m'a dit : " Arrétez tout de suite ! C’est mon lapin ! Rendez-le moi !!! " Je le lui ai tout de même rendu, il faut être poli des fois.
Ensuite je pus lui demander mon chemin et cet idiot m'a répondu qu'à gauche et à droite c'était pareil. Tout de suite je me suis dit qu'il fallait mieux continuer le chemin, je l'ai pris pour un fou mais il m'a retenu et m'a dit : " Vous avez l'air d'un brave homme, je peux vous aider ? " Evidemment je lui ai répondu : " Non hélas. " Comme s'il tenait à moi il m'a dit fièrement : " Eh bien je vous invite à dîner ! " Pour moi c'était un cauchemar ! Et puis qu'est-ce qu'on allait manger ?
Mais je ne pouvais pas refuser. Comme il était déjà tard il nous montra le chemin et enfin dans une clairière isolée j'aperçus sa maison. Comme il dit, c'était plutôt une vieille tente trouée, et pour le repas, n'en parlons pas, des vieilles boîtes de cassoulet. Après cet horrible dîner nous nous apprêtons à partir quand le papi m'a dit : " Vous devez être fatigués, vous voulez peut-être dormir ici ? "...
