Mari et moi sortons ensemble sans enfant. Une, deux, trois fois l'an. Plus, ce serait trop.
Le programme m'échoit, car Mari n'a pas d'idée. Ou s'il en a ne m'en fait pas part (ce qui ne l'empêche pas de critiquer les miennes).
Boulevard de Reuilly, une jolie brocante. Une merveilleuse petite commode me tend les bras. Mari ne me tend pas le porte-monnaie... Le mien est perpétuellement percé.
Le journal et un café, pour Mari, c'est le passage obligé d'un début de matinée, ce qui fait que la journée sera bonne ou ne sera carrément pas.
Musée d'Orsay, outre les collections permanentes à voir et revoir, une exposition temporaire (au fin fond du 5e étage) : Akseli Gallen-Kallela, une passion finlandaise. Ma passion aussi.
Vue sur le bureau.
L'enfant et le corbeau (ou la corneille ?).
Chutes d'Imatra.
Au Bon Marché, ils font des travaux au rez-de-chaussée, agrandissant démesurément le rayon hommes, il faut croire qu'il y a de plus en plus de clients... Les collants se sont élevés, encore plus haut les jouets et livres pour enfants (Les trois hiboux, une institution, ne sont plus !), la mercerie (une autre institution - comme le rayon bricolage au BHV) s'est considérablement rétrécie. Pour les vendeuses, il n'y a rien à redire, elles sont impeccables.
Les poupées Petitcollin. Le double du prix des Corolle, mais deux fois plus belles.Je les trouve très beaux.
Un tour à la pharmacie pour acheter de la vitamine D pour la choute. Une pharmacie avec une quarantaine d'employés au moins, vous avez déjà vu ? C'est rue du Four. Attention, il faut y marcher en crabe.
Des sandwiches chez Cosi (rue de Seine), pour manger sain et frais en écoutant de l'opéra. Mari consent, le son n'est pas trop fort.
A noter : Paris, en particulier en son centre, ne paraît guère connaître la crise. Les restaurants, même les plus discrètement situés, y sont archi pleins.
Action Christine, "Les années d'or d'Hollywood", du 22 février au 6 mars. Ce jour, du monde pour aller voir L'invraisemblable vérité (Beyond a reasonable doubt - 1956) de Friz Lang. Aparté : Joan Fontaine, comme sa soeur Olivia de Havilland, est toujours vivante. Le scénario est vraiment très intéressant, surprenant. Ouf, Mari a bien aimé ce film en noir et blanc. Il aurait peut-être préféré voir The Artist, qui, disons-le, est, techniquement/photographiquement, gris...*
Mais, les César vendredi soir, ça m'a suffi côté cinéma français. C'est toujours trop long ; ces remerciements à des tas de gens du métier ou non, qu'on ne connaît nullement, c'est vraiment lassant. Le sketch de la dresseuse d'animaux était réussi, je trouve. Je regrette Annie Girardot.
Un retour via le Marais, pour ses pavés au pavot, aux noix, aux pistaches. Sous la pluie fine. Le temps ne s'est malheureusement pas levé, est resté frais.
J'y suis.
Faudrait pas qu'il tombe, le monsieur qui fait les carreaux.
Les enfants, pendant ce temps, ne se sont pas ennuyés avec Nanny. On leur a rapporté deux petites surprises, on a été bien accueillis.
* Suis contente quand même que Dujardin rapporte sa "coupe du monde". Est-ce que son "oscarisation" augmente la valeur marchande de son autographe (le seul que j'ai jamais demandé, en 2000 déjà - à lui et à sa dame) ?