Moi qui ne jette jamais un bout de pain
(ni même un grain de riz),
sauf s'il est devenu dur comme de la pierre, et encore..., j'ai été choquée par cette photo-là.
Parue dans Télérama (du 25 avril 2007).
Elle illustre le fait que la quantité de pain détruite chaque jour à Vienne* suffirait à nourrir une ville de 300 000 habitants, et, plus largement, le gâchis de la surproduction industrielle.
Elle est tirée d'un documentaire " We feed the world". En mars 2005 était sorti "Le Cauchemar de Darwin". Deux films qui veulent démonter les mécanismes ravageurs de la globalisation économique. Je n'ai pas vu "Darwin" , mais vu ce qu'on m'en a dit je me garde d'acheter de la perche du Nil (provenant du lac Victoria en Tanzanie). On essaie de ne consommer que des fruits de saison et on boit de l'eau du robinet (qu'on essaie de ne pas laisser couler trop longtemps d'ailleurs). Je suis prête à suivre les consignes, dans la mesure de mes moyens financiers...
Mais c'est tout un système qu'il faut revoir et modifier pour éradiquer la famine dans le monde (tous les jours 100 000 personnes meurent de faim, toutes les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans est mort de faim en 2006, et les chiffres sont en expansion...), une famine dite anachronique puisque les moyens sont là - nous sommes dans le règne de l'abondance -, de par le monde, pour qu'elle cesse.
* Du coup, une chaîne de supermarché autrichienne a décidé de vendre le pain de la veille à moitié prix. As-tu vu ça Princesse Strudel ?