Dans une cour intérieure, qui ne manque pas de vis-à-vis.
Une trouée de bleu. Et de la chlorophylle.
Les enfants m'ont gâtée pour le goûter. La dînette est un jeu intemporel, indémodable, qui fait l'unanimité chez les filles comme les garçons. À l'heure où l'on parle de la différence des sexes, il serait bon de (se) le rappeler. Ustensiles et aliments en bois ou en plastique, qu'importe, rien ne change, le plaisir enfantin est totaL.
Il y a une maman qui expliquait à un garçon qui voulait s'asseoir qu'il fallait laisser la place aux filles. Comment peut-on réclamer l'égalité des sexes et continuer à prôner la galanterie ? N'est-ce pas paradoxal ? Ne demande-t-on, comme souvent, qu'une égalité de droits pas une égalité de devoirs ? Une égalité de traitement financière, vestimentaire... ; quid du comportement ?
Je ne suis pas contre la galanterie bien au contraire (je ne suis pas moderne, pas "forte", et j'adore les Italiens...), mais n'est-elle pas désuète, n'est-elle pas contradictoire avec les revendications féministes ? Je me pose souvent la question. Je ne réclame rien, ne me sentant l'obligée de personne, sinon de ma conscience (et celle-là est drôlement exigeante en même temps que compliquée).
Il a fait bon rentrer par le bois par un temps si clément.
La choute était... Aérienne.