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  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 20:30
Le premier jour des vacances de février était programmé notre retour, à Chichou et à moi, au musée du Louvre. Auquel nous n'avions rendu visite depuis... L'automne.
Direction les peintures françaises, cette fois. Le second étage, un bout de l'aile Richelieu, et l'aile Sully dans sa totalité (des salles agréablement peu fréquentées le samedi matin - pas comme le métro, trop fréquenté à toute heure !).
Chichou est toujours content de se et me rappeler que plus jeune, au temps de mes études supérieures, je les ai gardées, le soir tard, avec plaisir et intérêt, les oeuvres du Louvre.

DSC08559aIl a pris son petit carnet pour noter ses tableaux préférés. La Grande Pieta ronde attribuée à Jean Malouel ne faisant, contrairement aux apparences, pas partie de ceux-là.

DSC08563aIl y a des peintures dont je connais bien les reproductions (pour travailler avec) mais que j'imaginais un peu plus grandes pour ne pas les avoir encore regardées en réalité. Comme le diptyque des Matheron (18 x 13 cm) de Nicolas Froment. Vers 1475. Portraits de René d'Anjou, roi de Sicile, et de sa seconde femme, Jeanne de Laval.

Réactions et considérations critiques quant aux portraits connus : Chichou a trouvé Charles VII (au visage mou) très moche et le portrait de François 1er (au costume soyeux) très beau.

DSC08571aCes portraits-là (nombre sont de Corneille de Lyon), je savais qu'ils étaient petits, et encore pas tant que ça pour certains, mais richement encadrés. Nous sommes là dans la petite et sombre salle 8, salle des peintres de portrait au XVIème siècle.

DSC08572aOù l'on trouve ce beau Portrait d'un couple, destiné à commémorer des fiançailles, un mariage ou encore un anniversaire. Vers 1610. Anonyme mais supposé être peint par François Quesnel.

DSC08575aChichou a été étonné par le côté "gore" de ces Massacres du Triumvirat (1566) d'Antoine Caron. Ce tableau faisant allusion au massacre des protestants (auxquels on coupe ici les têtes - lesquelles sont alignées comme des trophées, tandis que le sang gicle des corps décapités...) pendant les guerres de religion (le 6 avril 1561, nous dit le cartel, le connétable de Montmorency, Jacques d'Albon de Saint-André et le duc de Guise avaient formé un Triumvirat contre les protestants).

DSC08582aDe haut en bas et de gauche à droite : Eustache Le Sueur, Le retour de Tobie, Simon Vouet, La Sainte Famille avec sainte Elisabeth et le petit saint Jean, Jacques Blanchard, La Charité, Le Sueur, Portrait d'homme. (Les Peintres de Louis XIII, salle 12)

La visite a tourné court alors qu'on arrivait aux salles que j'espérais tant, où étaient représentés les peintres du XVIIème siècle, comme Valentin de Boulogne,  Claude Vignon (Tiens, ce portrait du jeune chanteur est plus jaune que blanc !), Philippe de Champaigne (Juste eu le temps de saluer Richelieu et Louis XIII en pied.), Nicolas Poussin ("Pourquoi ils sont verts, ces gens ?" dans La peste d'asdod.), Le Lorrain et ses paysages, Simon Vouet et consorts.

Chichou, qui avait proprement vomi (!) son petit déjeuner sur le chemin (avant d'arriver au musée)..., avait abandonné carnet et stylo (Il a noté, je "traduis", qu'il appréciait particulièrement le gigantisme des tableaux italiens, aperçus au détour d'une salle.) et se plaignait d'un mal de ventre persistant... C'est dans la salle 12 donc qu'il demanda à rentrer au plus vite.

De toutes manières, pour bien voir et faire, une seule salle par visite suffirait.

Pendant ce temps, Mari-qui-ne-comprend-rien-de-rien-à-l'homéopathie a donné 6 granules (dissoutes dans de l'eau) de deux tubes au lieu de trois d'un tube à Chichoute qui, de nouveau très fiévreuse, a repris de l'Advil (Je crains qu'elle ne travaille des dents, en plus.)...

Edit du soir espoir : Chichou allait rapidement mieux dans l'après-midi. Il est comme son père, il fait des maladies ultra rapides.
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commentaires

B
<br /> C'est lorsque nous passons devant le ch^teau de Fontainebleau que les enfants se  gargarisent du "c'est là que maman travaillait quand elle était jeune" et quand nous y entrons c'est encore<br /> mieux!<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Oui, on n'imagine pas ce joli ce futur-là quand on y travaille.<br /> <br /> <br />
S
<br /> quel dommage que cette visite se soit terminée ainsi. Courage pour soigner tout ce petit monde.<br /> <br /> <br />
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