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  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 20:28

 Mari se défausse (L'opprobre sur lui !). C'est donc entre filles que nous irons, ce samedi matin, aux entrevues avec les institutrices. Celle de la choute, celle du chichou. Vu le froid, je ne comptais par sortir du tout... Heureusement, ce n'est pas trop loin (mais la rue est un vrai courant d'air comme nulle autre environnante !). Normalement, je ne devrais pas être accompagnée de l'élève, ce me semble. Mais tant pis. La choute reconnaît déjà bien les lettres de son nom, sait en écrire, je la trouve bien dégourdie, pour ses 3 ans et demi. Et puis elle est si gentille et si sage, si volontiers active, créative, et affectueuse avec ça (Elle a fait des dessins et des mots d'amouuuur à sa maîtresse.), etc. Son institutrice va-t-elle m'en/l'en féliciter ?

 Sans être défaitiste, je crains bien que non. Mon expérience, la mienne propre, lointaine, celle vécue via le chichou, plus proche, tend à me montrer que les instituteurs ne sont pas forcément du genre positif et constructif. Le chichou a eu droit à deux institutrices possédant ces belles qualités, l'une est partie en congé maternité en milieu d'année, l'autre l'a accompagné pendant deux ans (d'épanouissement). Reste quatre instituteurs/trices (et plus, car il y a eu des temps partiels) chez lesquel(le)s ni lui ni moi ne les avons spécialement détectées. Ils/Elles avaient plutôt tendance à pointer la faute, chercher la critique à faire, aussi sage et travailleur que fut l'enfant.

 Bref, je me demande de quel bois sont faites celles de cette année. J'ai déjà ma petite idée, puisque je les connais un peu maintenant. Mais on est parfois surpris, un peu...

 Après on rentrera, quoiqu'il en soit, vite se réchauffer, la choute et moi, peut-être finir la pâte à crêpes, confectionnée jeudi soir... Là, j'ai une critique à faire... : mes enfants ne sont pas des gros mangeurs ni des fins gourmets. OK. Mais ça fait que les cookies maison (très bons), faits avec amour le mercredi, posés en évidence au milieu de la table du goûter, sont sans vergogne ignorés, voire méprisés, pour ceux industriels sortis prestement du placard... Quid des crêpes maison, aussi petites et jolies (et bonnes) soient-elles ? Elles sont à peine regardées, tout juste goûtées... Frustrant, et grossissant pour les parents. Enfant j'ai souvent entendu : " Tu n'aimes pas ? Tu n'en veux pas ? Tant mieux, ça en fera plus pour les autres !" Et d'imaginer ou de voir les autres se régalant de ce que je dédaignais. Parfois, irrépressiblement, bêtement, ça me sort. Eh bien, ça ne marche toujours pas vraiment, cette réflexion. Ça culpabilise, c'est tout.

  wormwood

 

Calvin, être d'exception - original, plein d'imagination, par excellence -, est particulièrement

inadapté à l'école, ou plutôt la rigidité du système scolaire est inadaptée à lui...

À qui est-elle adaptée d'ailleurs ? Il y a simplement ceux qui ont les facultés propices

à s'adapter et ceux qui ne le peuvent ou veulent pas.

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commentaires

L
<br /> Mari se défausse (L'opprobre sur lui !)<br /> <br /> <br /> Moi, qui ai bravé la tempête, le froid, la neige, pour m'assurer du bon état de canalisations susceptibles<br /> de geler sans une étroite surveillance, voilà qu'on me jette (pas trop fort j'espère) l'opprobe ! Aïe !C'est pas juste.<br /> <br /> <br />  <br />
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M
<br /> Toujours un peu une mini épreuve ces rencontres parents-instis.<br />
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