Avec une amie on parlait dans un café. (C'est bien de parler dans un café, pendant que les enfants jouent avec le sucre, ou le sel, voire le Ketchup ou la mayonnaise, voire l'eau, ou pire, qu'ils renversent. Bref, c'est mieux sans les enfants à surveiller, qui nous déconcentrent, en fait.)
On parlait, devant un chocolat chaud pas bon. (C'est rare, les bons chocolats chauds dans les cafés. Encore plus que les thés finalement. Quant au café, il me satisfait rarement.)
On parlait donc, de tout, de rien, surtout de tout en fait. Et finalement du politiquement correct, de la pensée consensuelle qui fait qu'on n'ose plus rien dire. Petit exemple (parmi 1000) qui m'est revenu. Au bureau..., on parlait des langues étrangères, de leurs sonorités ; il y en a qui sont plus belles que d'autres, selon moi, et selon plein de gens. Eh bien, rien que de dire que je trouvais telle langue* "objectivement plutôt moche", ça n'était, n'est évidemment pas politiquement correct. C'est avoir peur de ce qui étranger, m'a t'on sorti bêtement. (Me dire ça à MOA qui ai consacré de loooongues années d'études - liée à des tas d'amis étrangers - aux langues indiennes, cultures, politiques, économies de tous pays et continents... C'était fort de café.) Page de dictionnaire hindi-français. Langue orientale à la grammaire structurée mais relativement complexe et au riche vocabulaire (des tas de synonymes et de nuances). Et quelques sonorités gutturales désagréables...
Du coup, revenons au chocolat. Conseil d'amie - essentiel - de dernière minute : pour un chocolat chaud, ajoutez à la poudre de cacao quelle qu'elle soit (Je ne connais plus de bonne marque depuis la disparition du cacao Menier.), dans la casserole dans laquelle le lait chauffe, deux carrés de chocolat Côte d'or au lait. Car le plus important dans la vie, finalement, c'est de pouvoir boire de bons chocolats chauds. Ça a l'air consensuel, le chocolat.
* Ça ne marche pas pour toutes les langues, car si je dis que je préfère le japonais au chinois, tout le monde s'en fout.