Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Ras-le-pompon
  • : A Paris et alentour, voire plus loin, écrits, photos, dessins, par Marie et ses chichoux.
  • Contact

singesa.jpg  

Archives

28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 22:09

 Avec une amie on parlait dans un café. (C'est bien de parler dans un café, pendant que les enfants jouent avec le sucre, ou le sel, voire le Ketchup ou la mayonnaise, voire l'eau, ou pire, qu'ils renversent. Bref, c'est mieux sans les enfants à surveiller, qui nous déconcentrent, en fait.)

 On parlait, devant un chocolat chaud pas bon. (C'est rare, les bons chocolats chauds dans les cafés. Encore plus que les thés finalement. Quant au café, il me satisfait rarement.)


 On parlait donc, de tout, de rien, surtout de tout en fait. Et finalement du politiquement correct, de la pensée consensuelle qui fait qu'on n'ose plus rien dire. Petit exemple (parmi 1000) qui m'est revenu. Au bureau..., on parlait des langues étrangères, de leurs sonorités ; il y en a qui sont plus belles que d'autres, selon moi, et selon plein de gens. Eh bien, rien que de dire que je trouvais telle langue* "objectivement plutôt moche", ça n'était, n'est évidemment pas politiquement correct. C'est avoir peur de ce qui étranger, m'a t'on sorti bêtement. (Me dire ça à MOA qui ai consacré de loooongues années d'études - liée à des tas d'amis étrangers - aux langues indiennes, cultures, politiques, économies de tous pays et continents... C'était fort de café.)svayambh Page de dictionnaire hindi-français. Langue orientale à la grammaire structurée mais relativement complexe et au riche vocabulaire (des tas de synonymes et de nuances). Et quelques sonorités gutturales désagréables...

 

 Du coup, revenons au chocolat. Conseil d'amie - essentiel - de dernière minute : pour un chocolat chaud, ajoutez à la poudre de cacao quelle qu'elle soit (Je ne connais plus de bonne marque depuis la disparition du cacao Menier.), dans la casserole dans laquelle le lait chauffe, deux carrés de chocolat Côte d'or au lait. Car le plus important dans la vie, finalement, c'est de pouvoir boire de bons chocolats chauds. Ça a l'air consensuel, le chocolat.

 

* Ça ne marche pas pour toutes les langues, car si je dis que je préfère le japonais au chinois, tout le monde s'en fout.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 23:24

DSC02804-les petits canards en papier

 Un moment (37 minutes exactement) de douceur dans ce monde de brutes. Les petits canards de papier du chinois Yu Zheguang, dans le cadre du festival L'enfance de l'art (29 janvier-6 mai 2014).

 Trois courts-métrages : Le petit canard Yaya (1980) (dans lequel le vilain renard est noyé), Les petits canards intelligents (1960) (qui se moquent d'un chat) et Un gros chou (1961) (avec Petit lapin blanc et Petit chat jaune qui a fait des bêtises dans le potager de Papi chèvre, en fait un bouc fera remarquer un jeune spectateur).

 Beaucoup de poésie, de musique, peu d'événements, de mouvements, quelques mots, peu de bruit. Les enfants de la salle de cinéma, notamment venus avec leurs centres de loisirs, ont applaudi... Ça les changeait, apparemment en bien, des dessins animés de la télé.

 La rue Daguerre est riche de beaux commerces de bouche. Le prix d'un chocolat chaud dans un café, 4 euros, est-il un prix raisonnable ? Hier je retrouve des étiquettes Snoopy, 10 F le petit lot, il y a 35 ans environ chez Gibert, était-ce un prix raisonnable ? Finalement la vie est chère depuis longtemps, depuis toujours peut-être.

Petit lapin blanc et Petit chat jaune

Sinon, la choute a fait sa dernière visite à la PMI. Une page se tourne.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 20:22

 Au boulot, c'est : " Dorénavant, vous allez faire comme ça." Quelques mois après, c'est (sans tambour ni trompette) : " Tiens, vous allez faire plutôt comme ci. " Et puis quelques mois après c'est : " Après tout, on pourrait peut-être faire comme ça. " À devenir fou. Folle. On s'arracherait les cheveux si on en avait encore... Enfin, si on n'y tenait pas. Je tiens à mes cheveux. Et je n'ai pas de quoi me payer des implants. Et de toutes manières, entre les incessants passifs à corriger, dus aux aller-retour entre les "comme ci" et les "comme ça", j'ai trop de travail pour prendre le temps de m'arracher les cheveux.

 Sinon, on a des amis qui se sont expatriés au Mexique. Ils y font dorer leurs cheveux et aussi y font de belles explorations. Ils nous envoient des photos, comme celle de ce bel emplumé :

toucan

un toucan qui leur a rendu visite en leur cabane le temps d'un week-end...

Le chichou me dit : " Elle t'envoie ça pour te narguer ?? "

Moi je dis : c'est sûr qu'elle est mieux là-bas qu'anciennement assise à son bureau à Paris.

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 17:42

  Avec la free, je vois davantage de (bouts de) films ou d'émissions que fut un temps. Ainsi, j'ai pu rererevoir L'empire contre-attaque, en deux fois (le soir et tranquille à l'aube). J'ai revu Géant, avec plaisir, en plusieurs fois, vu la longueur du film. Découvert Le plongeon (The Swimmer), en deux fois également. Morcelé certes (comme pour la lecture d'un livre), mais tout en VO au moins.

 Le problème, c'est que parfois, je ne sais pourquoi - des soucis de timing dépendant d'une volonté inconnue de moi - la fin est coupée à quelques secondes près. On a eu ça pour Devine qui vient dîner, Graine de violence, ça gâche. La fin, je la connais, mais quand même. Pour Le plongeon, je ne la connais pas, et même si je l'envisage, vu qu'il ne manque que les ultimes images de ce film bizarre, c'est très frustrant. Après je me retrouve sur Internet, mais rarement on trouve la fin d'un film. Le résumé oui, mais sans la fin (ce qui est bien, ceci dit).

Burt Lancaster swimmer

 L'enregistrement, mais aussi la pause, ou la replay (souvent pour les dessins animés, pour la choute), on aime, on utilise, on n'en abuse pas, car ça deviendrait ingérable. Mais c'est un progrès que je ne boude pas, que je loue, que d'aucuns auraient aimé connaître. Non, je n'aimerais pas vivre à l'ère préhistorique, ni au moyen-âge. Je trouve ça bien d'être ici et maintenant.

Partager cet article
Repost0
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 09:35

  Debout. Avec cette chanson pas aussi facile qu'elle pourrait en avoir l'air, le chichou a été presque mis KO. Il a eu 11, soit la pire note de la classe, la prof ayant visiblement relevé le niveau de sa notation.

  Ce ne sont pas ses armures de jeu vidéo de l'expo de la Villette qui l'auront protégé...

Images-XIV 20140202Images-XIV 20140202 143546

  La choute, elle, chantonne - tout à fait mélodieusement (ouf...) - souvent L'oiseau et l'enfant, à force de l'avoir entendue. Elle restera dans son souvenir comme une chanson de son enfance... Minuscule, la vallée des fourmis perdues, c'est évidemment très bien. Le chichou a regretté l'absence du moustique... Moi la chute du pop corn, cher payé.

 La choute préfère les animaux aux poupées. Tout l'indique.

2014.01.14-cr ayons-tête de chat

Animal n° 1, avec sa petite gamelle et ses joues roses.

2014.01.20-feutres-baleine fille

Animal n° 2, avec son petit jet d'eau et ses longs cils.

 

 Quant à dimanche, la choute chez un copain, à jouer et manger des crêpes, le chichou avec Mari à l'expo sur les jeux vidéo à la Villette, je pus enfin écouter Bruce, tout en terminant les légendes de mes albums photos.

  Quant à lundi, j'ai appris ce que je savais malheureusement déjà. Dans la fonction publique (et sans doute, d'une autre façon, ailleurs), vous pouvez vous tuer à la tâche, vous ne serez pas plus considéré, évidemment pas mieux rémunéré (pas primé, pas promu ; ça ne marche pas comme ça) que votre collègue quasi notoirement et depuis longtemps glandeur-malfaisant-médisant. Pas motivant et usant. Si le bateau reste sur l'eau, cela signifie que finalement beaucoup de gens, plus qu'on ne croit parfois, doivent être dotés d'une conscience professionnelle aiguë. Toute peine ne méritant pas grand-chose.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 22:01

  Mon ardeur de PCC aura fait long feu. Pas pour moi : l'injustice, la langue de bois, l'opacité, le manque de réactivité, voire l'inertie, les intrigues... On se bat déjà contre tout ça dans le monde du travail. Et encore, je ne travaille pas chez Google.

  Ce qui change entre l'école primaire et le collège, c'est qu'au collège le professeur ne connaît pas (tous) ses élèves. C'est pas dingue, cet anonymat social, si tôt ? Un prof l'a "avoué", un peu dépité peut-être : "J'ai 4 classes, je ne les connais pas." Le chichou le déplore : "Il/Elle ne me connaît même pas." Quand ils sont connus, c'est soit parce qu'ils sont très bons, soit très mauvais, entre les deux un grand flou.

  Le fait qu'on ait travaillé L'oiseau et l'enfant plus de deux mois n'a rien changé. Il l'a plutôt bien chantée, il a eu de nouveau 11... Soit l'avant-dernière mauvaise note de la classe. C'est peu dire qu'on est déçus et découragés.

  Je sais, ce n'est pas bien grave, mais bon c''est notre quotidien, c'est pour ça que ça préoccupe.

  Le sapin du bureau s'est desséché, il est temps que les vacances de Noël (Vous savez, celles qui sont encore moins reposantes que les autres ?) arrivent.

2013.12.12-crayons et feutres




Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 09:36

DSC01751b Comme chaque année (ou presque, l'année dernière on a zappé...), on a acheté, avec nos propres deniers, un sapin pour le bureau. Un Norman, à 30 euros, au Monop'. A quatre (généreuses, les autres ne participant à rien), ça fait environ 7 euros par personne, ça peut aller.

 Il suffit de quelques lumières, non clignotantes, pour mettre un peu de chaleur dans la torpeur hivernale d'un espace volontiers figé. Si l'on ne peut faire mieux, il faut savoir se contenter de cela.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:14

 De lézarder, de jouer, de dessiner...

 

2013.11.24 dim-crayons et feutre-empreintes

 Au programme pour l'année prochaine : deux heures et quart d'école en plus, le mercredi matin. Pour trois-quarts d'heure d'activité extra-scolaire (à la charge financière totale des parents) le vendredi à partir de 15 h 45.  Ce sont les associations responsables des activités qui doivent se frotter les mains... Qu'elles auront du mal à glisser dans leurs poches pleines !

 Avec deux heures de pause entre 11 h 30 et 13 h 30, pause bien trop longue et - ce qu'on ne dit pas assez souvent - fatiguante !  Le chichou a toujours dit qu'il aimerait des pauses déjeuner plus courtes afin de rentrer plus tôt, se reposer... Ou faire ses devoirs avant la nuit. 

 

 Et, avec tout ça, quand s'adonner aux réelles activités extra-scolaires ? Comme dit le chichou, "son mercredi est foutu".

 Quant aux personnes qui ont mis leur enfant dans cette école mais n'habitent pas la commune et travaillent à 100 %, devinez comment elles vont faire pour aller chercher leur enfant à 11 h 30 et l'emmener au centre de loisirs de leur ville ? Eh bien par un système de covoiturage, nous dit-on...

 

 Voilà pour notre cas. Quant à notre espoir évident : que cette réforme qui ne tenait déjà pas la route sur le papier (quoiqu'en diraient les nouvellement incontournables - promus maîtres es Temps - chronobiologistes ; quel diplôme d'expert ont-ils ? Sont-ce des disciples de Chronos ?), tient encore moins la route dans sa mise en oeuvre absconse, soit abandonnée !

 Et la lumière fut.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 21:53

  Les déboires du chichou en musique continuent. Vu qu'il n'y a qu'une prof de musique dans l'établissement, il est parti pour galérer jusqu'en 3e (incluse). A moins que l'un des deux, elle ou lui, ne parte. Les joyeusetés ont commencé avec Les Champs-Elysées. Moins facile que ça n'y paraît, Joe Dassin. Mais c'est entraînant et bref. Il aimait bien - avec YouTube on est aidés - et s'en sortait à peu près. Mais ç'eût été trop facile. Une 2e chanson était à apprendre : Hijo de la luna. Et là, la cata. Texte plus long, pas forcément évident, et mélodie subtile, plus difficile. Impossible pour lui. La prof l'a regardé avec de tels yeux ronds quand il l'a entamée/massacrée qu'il a préféré arrêter les dégâts en disant qu'il ne la savait pas (alors qu'on l'avait hyper travaillée...).

 D'autres prestations sont à venir, après les vacances de la Toussaint. Et je ne pense pas qu'il travaille, là, sans moi, à quelques centaines de kilomètres, d'autant qu'il n'a pas emporté son cahier... Au programme, cette fois : Quand la musique est bonne. A sa premère apparition, j'ai parié que cet excité aux cris d'orfraie ne ferait pas carrière. Comme quoi, je ne lis pas dans l'avenir. Mari, lui, avait dit qu'Obama n'avait aucune chance d'être élu, aux primaires, contre Hillary Clinton... Apparemment, on n'a pas le "nez creux" dans la famille ! Le chichou doit, quoiqu'il en soit, apprendre ce tube infernal (J'aurais préféré Je marche seul ou Je te donne, tant qu'à faire.), avec son père, fan de Goldman parce que JJG est fan de Status Quo dont Mari est super fan... La 2e chanson, là, je prends : L'oiseau et l'enfant ! Je viens de ressortir le 45 tours, là. Même ma copine anglaise, chauvine comme elle était, elle avait adoré... Mélodie assenée : facile à retenir. Paroles martelées : facile à intervertir... Rendez-nous Trenet. Ou Bourvil, tiens.

 


 

 

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 10:09

PCC

 Cette année, c'est décidé : par "une occasion qui a fait le larron" je fais PCC. Parent correspondant de classe, ça veut dire. Pour la classe de 5e de mon fils. Histoire de voir une fois dans ma vie à quoi ressemble un conseil de classe. On est quatre PCC dans sa classe, on m'a donc affirmé (pour m'appâter ?) que la charge de travail ne serait pas trop lourde. A la réunion générale, pour la cent-soixantaine de PCC (l'école allant de la maternelle au lycée), le discoureur/responsable/l'un des PCC-en-chef a insisté sur le fait qu'il fallait non seulement faire remonter les questionnements des parents à la direction, mais faire redescendre les réponses de la direction aux parents. J'ai trouvé ça très bien, car c'est justement ce qui me semblait "pêcher". On a été régulièrement dûment sollicités et on n'a jamais eu aucun retour, aucun compte rendu des réunions PCC-direction.

 Ceci dit, à la décharge des PCC, les réponses sont souvent des fins de non recevoir... Le directeur est maître en son école et la maîtresse/le professeur, aussi réputé(e) "foldingue" (On a souvent des folles...) ou malveillant(e) soit-elle/il, est indéboulonnable, à fortiori intouchable, plaintes au rectorat n'y faisant rien. (C'est procédurier et vindicatif, mais peut-être que dans certains cas c'est le seul choix qui reste.) Il ou elle est maître en son royaume, ce qui me semble plutôt anormal, vu la portée humaine de ses éventuelles erreurs/défauts de comportement. Dans mon boulot, si je fais des erreurs (Ce qui ne m'arrive jamais ! Euh ?...), y a pas mort d'homme/d'enfant. Comme les médecins, les enseignants n'ont pas d'obligation de résultat. J'avais appris ça il y a longtemps en droit, depuis il y a eu un tas de cas de jurisprudence, ceci dit, mais aussi des cas restés impunis.

DSC01502

J'aimais bien l'école, mes enfants n'aiment pas l'école. Est-ce qu'on n'aurait pas tendance à enjoliver ses souvenirs ? Déjà le chichou pense qu'il aimait la crèche, alors que ce n'était guère flagrant...

Partager cet article
Repost0