Et après, prendre le goûter dans un café du quartier pour rejoindre le métro par la rue Cler, c'est "que du bonheur" même avec le parapluie. Plus je m'approche de la tour Eiffel, tournant autour d'elle dans les rues des 7e et 15e arrondissements, mieux je me sens...
Les casaques et autres couvre-chefs, retenus par de longs fils, pouvaient être essayés. Ce dont les enfants ne se sont pas privé. Ils peuvent contempler leur déguisement dans des miroirs.
Le morion, qui date du XVIe s., a été porté par toutes les infanteries européennes et non seulement par les conquérants espagnols du Nouveau Monde.
L'exposition est joliment et savamment faite, avec de belles pièces.
D'Artagnan, par Gustave Doré.
C'est autour de ce célébrissime mousquetaire, et de son histoire réelle et fictive, que tourne l'exposition.
Il faut claquer dans les mains pour que se battent ces duellistes nus...
C'est ce que les enfants ont préféré... Ça, et toutes les autres formes d'interactivté.
Les écrans tactiles, ils adorent !
Il y a quelques belles oeuvres picturales (dont le triple portrait de Richelieu par Philippe de Champaigne, propriété de la National Gallery de Londres). Quand on parle de mousquetaires et de d'Artagnan (et de Dumas), on parle aussi de Louis XIII et du cardinal de Richelieu. Ci-dessus il s'agit de l'impressionnant Richelieu sur la digue de la Rochelle, par Henri-Paul Motte (1881) (habituellement au musée d'Orbigny, à La Rochelle).
J'avais oublié que Charlton Heston avait interprété Richelieu, dans la version de 1973, de Richard Lester, avec Michael York en D'Artagnan. Vincent Price faisait un machiavélique Richelieu dans celle de 1948, de George Sidney, avec le virevoltant Gene Kelly. Et, comment oublier, Lana Turner en Milady...
Et Georges Marchal, avec Bourvil en Planchet...
Finalement, la choute a choisi celui-ci.
Mais cette riche journée s'est terminée, comme (trop) souvent, comme ça :
Non, je n'ai pas une table à repasser qui lévite.
Et "Oui, ma choute, le feutre beige est trop foncé."